29 novembre 2018 - 00:00
Louis-Philippe Simoneau
« C’est une de mes plus belles saisons »
Par: Maxime Prévost Durand
Louis-Philippe Simoneau a connu de loin sa meilleure saison universitaire avec des records d’équipe battus et un record du RSEQ égalé pour le plus long botté de placement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Louis-Philippe Simoneau a connu de loin sa meilleure saison universitaire avec des records d’équipe battus et un record du RSEQ égalé pour le plus long botté de placement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Louis-Philippe Simoneau a connu de loin sa meilleure saison universitaire avec des records d’équipe battus et un record du RSEQ égalé pour le plus long botté de placement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Louis-Philippe Simoneau a connu de loin sa meilleure saison universitaire avec des records d’équipe battus et un record du RSEQ égalé pour le plus long botté de placement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le nom du botteur Louis-Philippe Simoneau s’est inscrit dans le livre des records du football universitaire québécois cet automne. Avec un placement de 52 verges, le porte-couleur des Carabins de l’Université de Montréal a égalé une marque datant de 1979. Ce fait d’armes aidant, le natif de La Présentation retire beaucoup de positif de cette dernière campagne.


« C’est une de mes plus belles saisons », lance Louis-Philippe, rencontré par LE COURRIER récemment alors qu’il assistait à la finale régionale de football benjamin opposant le Drakkar de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme et son ancienne équipe, les Patriotes de l’École secondaire Saint-Joseph. « C’est juste dommage qu’on ait perdu à Québec », ajoute-t-il, en faisant référence à la défaite subie par les Carabins face au Rouge et Or de l’Université Laval en finale de la Coupe Dunsmore.

Tout au long de la saison, Louis-Philippe a continuellement amélioré ses performances, si bien qu’il a été nommé à cinq reprises le joueur de la semaine au sein du RSEQ sur les unités spéciales. Il a battu deux fois plutôt qu’une le record des Carabins pour le plus long botté de placement, avec des bottés de 46 verges et 49 verges, avant de réussir celui de 52 verges face aux Redmen de l’Université McGill en demi-finale provinciale.

Il y voit notamment le fruit de tout le travail accompli durant la saison morte. « Depuis janvier, ça a vraiment été une grosse préparation physique et mentale, relate-t-il. Durant l’hiver, j’allais botter dans un dôme et ça m’a vraiment aidé. J’y allais aussi avant, mais là j’ai vraiment mis plus d’emphase là-dessus. Chaque fois, je me filmais et j’envoyais les vidéos à mes entraîneurs pour avoir leurs commentaires. »

En plus d’exceller dans les bottés de placement, Louis-Philippe Simoneau s’est vu confier la tâche d’effectuer les bottés d’envoi et de dégagement pour la première fois avec les Carabins. « Je l’avais fait au collégial et au secondaire, mais c’était la première fois que je faisais tous les bottés au niveau universitaire. Avant, je partageais le travail avec Félix Ménard-Brière, qui est maintenant chez les pros. J’ai eu ma chance et je l’ai saisie. Ça m’a donné pas mal de visibilité. Les équipes professionnelles ont pu voir que je peux tout faire, pas seulement des placements. »

Même s’il y a déjà cinq ans que Louis-Philippe fait partie de l’organisation, il devrait tout de même revenir pour une dernière saison avec les Carabins. « Comme je n’ai pas joué en 2016 et que ma fête est après le 1er septembre, je ne perds pas d’année d’admissibilité. Je devrais donc pouvoir jouer une 5e saison si ça ne marche pas tout de suite chez les professionnels. » Compte tenu de cette situation, le botteur de La Présentation doit encore clarifier certaines formalités afin de savoir s’il sera éligible au prochain repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF).

S’il revient avec les Carabins, Louis-Philippe serait un peu comme « le grand-père de l’équipe », selon ses propres mots. « Quand j’ai joué ma première saison avec les Carabins, il y avait des gars de l’équipe qui étaient encore au secondaire », conclut-il en riant.

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