21 septembre 2017 - 00:00
Une 5e participation au demi-marathon de Montréal pour Jani Barré
« Chaque fois que j’arrive à la ligne d’arrivée, c’est un exploit pour moi »
Par: Maxime Prévost Durand
Jani Barré au Marathon de Montréal l’an dernier. Photo Facebook

Jani Barré au Marathon de Montréal l’an dernier. Photo Facebook

Jani Barré au Marathon de Montréal l’an dernier. Photo Facebook

Jani Barré au Marathon de Montréal l’an dernier. Photo Facebook

Qui a dit que participer au Marathon de Montréal n’était pas pour les fauteuils roulants? Certainement pas Jani Barré! La Maskoutaine de 38 ans prendra le départ de la distance du demi-marathon (21,1 km) pour une 5e année consécutive dimanche, même si elle ne le courra pas.


Aux commandes de son fauteuil roulant, elle sera au cœur de la marée de coureurs avec le même objectif que ces milliers de personnes : se dépasser. « Pour moi, chaque fois que j’arrive à la ligne d’arrivée, c’est un exploit », avoue-t-elle.
Atteinte d’ostéogenèse imparfaite, Jani a dû lutter toute sa vie avec cette maladie qui fragilise anormalement ses os. « Avant, le simple fait de rouler me provoquait des fractures. » Aujourd’hui, sa situation est mieux contrôlée et lui permet de pratiquer des activités sportives et de se donner de nouveaux défis.

Avant de se mettre à la course, elle ignorait qu’il était possible de participer à ces épreuves avec un fauteuil roulant. « Je n’avais jamais entendu dire que ça pouvait se faire », soutient-elle. Pourtant, les organisateurs, que ce soit au Marathon de Montréal ou autres comme le Défi Gérard-Côté, n’ont jamais freiné son élan et lui ont toujours permis de participer aux courses. « Je n’ai jamais croisé d’autres personnes en fauteuil roulant et je veux montrer que c’est possible. J’ai envie d’inspirer d’autres gens à le faire. »

Pour cette nouvelle participation à l’épreuve montréalaise, Jani espère améliorer son meilleur temps, réalisé il y a deux ans avec un chrono de 2:08:3. « Mon objectif dimanche sera de le battre, même si c’est seulement d’une seconde », conclut-elle.

image