Aux commandes de son fauteuil roulant, elle sera au cœur de la marée de coureurs avec le même objectif que ces milliers de personnes : se dépasser. « Pour moi, chaque fois que j’arrive à la ligne d’arrivée, c’est un exploit », avoue-t-elle.
Atteinte d’ostéogenèse imparfaite, Jani a dû lutter toute sa vie avec cette maladie qui fragilise anormalement ses os. « Avant, le simple fait de rouler me provoquait des fractures. » Aujourd’hui, sa situation est mieux contrôlée et lui permet de pratiquer des activités sportives et de se donner de nouveaux défis.
Avant de se mettre à la course, elle ignorait qu’il était possible de participer à ces épreuves avec un fauteuil roulant. « Je n’avais jamais entendu dire que ça pouvait se faire », soutient-elle. Pourtant, les organisateurs, que ce soit au Marathon de Montréal ou autres comme le Défi Gérard-Côté, n’ont jamais freiné son élan et lui ont toujours permis de participer aux courses. « Je n’ai jamais croisé d’autres personnes en fauteuil roulant et je veux montrer que c’est possible. J’ai envie d’inspirer d’autres gens à le faire. »
Pour cette nouvelle participation à l’épreuve montréalaise, Jani espère améliorer son meilleur temps, réalisé il y a deux ans avec un chrono de 2:08:3. « Mon objectif dimanche sera de le battre, même si c’est seulement d’une seconde », conclut-elle.