8 février 2018 - 00:00
Centre-ville
D’autres démolitions à prévoir
Par: Rémi Léonard
Le projet de Réseau Sélection ne semble peut-être pas très actif, mais ce n’est pas ce qui empêche la Ville de poursuivre ses efforts pour créer de l’espace de stationnement en démolissant les immeubles qu’elle a acquis l’été dernier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le projet de Réseau Sélection ne semble peut-être pas très actif, mais ce n’est pas ce qui empêche la Ville de poursuivre ses efforts pour créer de l’espace de stationnement en démolissant les immeubles qu’elle a acquis l’été dernier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le projet de Réseau Sélection ne semble peut-être pas très actif, mais ce n’est pas ce qui empêche la Ville de poursuivre ses efforts pour créer de l’espace de stationnement en démolissant les immeubles qu’elle a acquis l’été dernier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le projet de Réseau Sélection ne semble peut-être pas très actif, mais ce n’est pas ce qui empêche la Ville de poursuivre ses efforts pour créer de l’espace de stationnement en démolissant les immeubles qu’elle a acquis l’été dernier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe tient toujours à son plan de démolir d’autres édifices au centre-ville pour faire place à du stationnement. Il s’agit des immeubles acquis du Groupe Léveillé en août 2017, comprenant le centre Mondor et les autres bâtimentsjusqu’au magasin Longtest sur Saint-Antoine, en plus d’un immeuble où loge l’organisme l’APAJ sur Saint-Simon.


Ces acquisitions ont été annoncées au même moment que le report « au printemps 2018 » du projet Réseau Sélection. Le promoteur « s’engage[ait] même à bonifier le plan proposé » pour que le projet se concrétise. Aucun développement dans le dossier n’a toutefois filtré depuis six mois. Un courriel envoyé la semaine dernière au directeur des relations publiques de Réseau Sélection pour s’informer de l’avancement du projet est resté sans réponse.
Que la tour de quinze étages se réalise ou non, la Ville garde tout de même le cap sur les démolitions, ont confirmé le 5 février le maire Claude Corbeil et le directeur général Louis Bilodeau. Au total, ces terrains acquis pour 1,325 M$ forment une grande partie du quadrilatère Saint-Antoine, Mondor, Marguerite-Bourgeoys et Saint-Simon, pour une superficie de 30 200 pieds carrés.
La Ville envisageait l’été dernier un ajout de 87 cases de stationnement supplémentaires grâce à ces espaces. Tous ces bâtiments doivent être libérés pour août 2018.
Rejoint par LE COURRIER, le conseiller du centre-ville, Jeannot Caron, a rappelé qu’il s’agissait de l’orientation prise par l’ancien conseil. Il veut toutefois attendre que les projets de démolitions lui soient présentés pour en discuter avec ses collègues au conseil avant de se prononcer.
Pour lui, il y a toute une question de mobilité urbaine à repenser au centre-ville, mais aussi à la grandeur de la municipalité. Il juge quand même dans l’immédiat qu’il y a un besoin de stationnement au centre-ville, principalement pour les travailleurs, précise-t-il.
Des décisions à prendre
En plus d’un éventuel contrat de démolition, le nouveau conseil municipal aura aussi à approuver un changement de zonage pour permettre le stationnement à cet endroit. La Ville compte par le fait même régulariser la situation de l’autre côté de la rue, dans le stationnement municipal derrière la pharmacie Jean Coutu, qui n’est toujours pas conforme. La dernière tentative pour y arriver s’était butée à une opposition citoyenne qui avait poussé la question jusqu’au référendum. Il n’a toutefois jamais eu lieu puisque la Ville avait alors simplement retiré son règlement.
Au cœur du dossier, les trois édifices à logements de la rue Marguerite-Bourgeoys acquis par la Ville ont finalement été détruits cet automne. L’espace est depuis utilisé comme stationnement.

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