1 novembre 2018 - 00:00
50 ans du Centre de bénévolat
Des célébrations pendant toute l’année
Par: Olivier Dénommée
Le directeur général du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, Benoit Bellavance, et le président du conseil d’administration, Germain Benoit, étaient tout sourire lors de la conférence de presse annonçant les activités de la prochaine année pour souligner les 50 ans du CBSH. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le directeur général du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, Benoit Bellavance, et le président du conseil d’administration, Germain Benoit, étaient tout sourire lors de la conférence de presse annonçant les activités de la prochaine année pour souligner les 50 ans du CBSH. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le directeur général du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, Benoit Bellavance, et le président du conseil d’administration, Germain Benoit, étaient tout sourire lors de la conférence de presse annonçant les activités de la prochaine année pour souligner les 50 ans du CBSH. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le directeur général du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, Benoit Bellavance, et le président du conseil d’administration, Germain Benoit, étaient tout sourire lors de la conférence de presse annonçant les activités de la prochaine année pour souligner les 50 ans du CBSH. Photo François Larivière | Le Courrier ©

À l’automne 1968, le Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe (CBSH) voyait le jour. Cinquante ans plus tard, c’est la fête pour l’organisme qui prévoit plusieurs événements dans la prochaine année pour souligner son histoire et préparer son avenir.


Le CBSH avait convoqué les médias et quelques « bâtisseurs » le 18 octobre pour rappeler tout le chemin parcouru depuis sa fondation, « en pleine Révolution tranquille et avec un vent de laïcisation des services qui soufflait très fort », comme l’a souligné Germain Benoit, président du CA de l’organisme. Au fil des années, des services importants touchant à l’aide aux familles à faible revenu et aux personnes seules dans le besoin, au maintien à domicile et au développement de l’action bénévole se sont intégrés à l’ambitieuse mission du CBSH.

Aujourd’hui, le Centre de bénévolat, c’est, entre autres, 41 000 heures de bénévolat offertes par 650 bénévoles (280 réguliers et 370 ponctuels), 41 000 repas servis par la popote roulante, 12 150 collations remises aux enfants dans les écoles et 34 400 repas servis dans le cadre de la soupe populaire… le tout, dans la dernière année seulement. De nombreux autres services, incluant le programme « J’habille un ami », l’Opération Septembre, le programme FÉE, le transport médical ou le programme PAIR (qui, indique-t-on, a récemment permis de sauver une vie), ont permis de faire une différence auprès de bien des Maskoutains dans le besoin. « On est très occupés, mais aussi très fiers de voir les gens sortir d’ici avec le sourire. C’est notre plus belle paie », a insisté le directeur général, Benoît Bellavance.

Année chargée en vue

D’autres événements ponctueront le 50e anniversaire du CBSH dans les prochains mois. En décembre, les bénévoles seront rencontrés pour souligner leur fidèle implication juste avant les fêtes; en avril 2019, une Soirée reconnaissance des bénévoles est au programme dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole; en mai, on lancera la Fondation du bénévolat maskoutain, une nouvelle stratégie de financement pour assurer la pérennité de l’œuvre du CBSH.

L’année de célébration culminera avec le grand Gala du 50e anniversaire prévu en octobre 2019, promettant « un buffet d’anecdotes et de bons plats », assure le nouveau coordonnateur aux communications, Yvan Pion.

Dans la prochaine année, le CBSH promet surtout d’être plus visible que jamais, que ce soit à travers son nouveau logo ou dans les pages du COURRIER qui publiera une vingtaine d’articles relatant l’histoire et les réalisations du Centre de bénévolat dans la prochaine année.

L’organisme à but non lucratif a vu le jour pour répondre à un besoin criant il y a 50 ans, mais n’a rien perdu de sa pertinence aujourd’hui puisqu’il aide annuellement plus de 3 700 personnes seules et 600 familles dans la région maskoutaine.

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