8 mai 2014 - 00:00
Des travaux, encore des travaux
Par: Martin Bourassa

Gros mardi à Saint-Hyacinthe. De nombreux automobilistes se sont retrouvés englués dans la congestion routière occasionnée par des travaux routiers à différents endroits de la Ville. Dans le secteur nord où la réfection du viaduc Laframboise vient enfin de débuter, puis au tunnel de la rue Girouard.

Certains plus impatients que d’autres ont communiqué au COURRIER pour dénoncer le manque de planification de la Ville de Saint-Hyacinthe, une coupable toute désignée. Sauf qu’elle n’a pas toujours tous les torts. C’est le ministère des Transports qui dirige le chantier du viaduc Laframboise, travaux qui en commandent d’autres autour du viaduc de la sortie Girouard non loin du premier.Et en ce qui concerne les travaux au tunnel Girouard, à l’intersection de la rue Dessaulles, ils n’étaient pas sur le radar. Du moins pas sur celui de la Ville qui a informé les médias, lundi, que des travaux d’urgence de trois jours seraient réalisés par le CN en milieu de semaine, pendant trois jours. Même que mardi, le service des communications de la Ville peinait à obtenir des précisions sur la cause et la nature exacte des interventions du CN, qui ne brille jamais par sa transparence.Ceux qui ont approché le chantier s’entendent pour dire que ces travaux ne relèvent pas d’un simple entretien régulier. Le problème semblait venir de la partie aérienne du pont où circulent les trains. Des poutres ont d’ailleurs été installées pour sécuriser ce pont ferroviaire construit en 1955. On se dit qu’un drame a peut-être été évité et on se demande dans quel état se trouvent les autres ponts du CN en ville, pensons aux ponts Ste-Anne (1941), Choquette (1968) et Laurier (1961), entre autres. J’ose espérer qu’ils font l’objet d’un suivi attentif et d’une inspection régulière. Une inspection qui ne doit pas être uniquement visuelle. La Ville a d’ailleurs une part de responsabilité à ce niveau puisque c’est elle qui est responsable de l’entretien de la partie inférieure des ponts. Du côté du CN, on assure que toutes ces structures maskoutaines font l’objet d’une analyse régulière aux six ans minimum, mais on refuse de rendre ces rapports publics.Cette divulgation devrait pourtant être obligatoire.

M.B.

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