18 Décembre 2014 - 00:00
Cruauté envers les animaux
Deux accusations contre l’ex-employé d’un éleveur de veaux associé à Délimax
Par: Martin Bourassa
Les mauvais traitements survenus sur une ferme d’élevage de veaux de Pont-Rouge éclaboussent à nouveau l’entreprise maskoutaine Délimax. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les mauvais traitements survenus sur une ferme d’élevage de veaux de Pont-Rouge éclaboussent à nouveau l’entreprise maskoutaine Délimax. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les mauvais traitements survenus sur une ferme d’élevage de veaux de Pont-Rouge éclaboussent à nouveau l’entreprise maskoutaine Délimax. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les mauvais traitements survenus sur une ferme d’élevage de veaux de Pont-Rouge éclaboussent à nouveau l’entreprise maskoutaine Délimax. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nouveau rebondissement dans l’affaire des veaux maltraités sur une ferme d’élevage de Pont-Rouge qui avait défrayé les manchettes en avril dernier.

Deux accusations de cruauté envers les animaux seront portées à l’endroit d’Éric Dame, un ex-employé de cet élevage ciblé par une enquête réalisée à l’aide de caméras cachées par l’organisme Mercy For Animals, rapportait mardi la Presse Canadienne (PC).

L’intervention de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux aurait débouché sur le dépôt des deux accusations en lien avec des images montrant entre autres des veaux baignants dans leurs excréments ainsi que des bêtes maltraitées par des employés qui sont allés jusqu’à les achever à l’aide d’un fusil.

S’il est trouvé coupable, Dame est passible d’amendes pouvant atteindre 37 000 $.

Selon la PC, la ferme de Pont-Rouge où travaillait M. Dame appartiendrait à la société maskoutaine Délimax, une information que LE COURRIER n’avait pas été en mesure de confirmer le printemps dernier lors d’une entrevue réalisée avec André Blais, directeur développement et commercialisation chez Délimax.

Ce dernier parlait alors de la ferme de Pont-Rouge comme d’un simple « client » et avait pris grand soin de se dissocier des pratiques mises à jour dans cette ferme d’élevage.

« Il s’agit d’un cas isolé. Nous n’approuvons pas ces façons de faire. Elles sont inacceptables et elles ne sont pas représentatives de ce que nous véhiculons au sein de notre entreprise. De toute évidence, ces individus (sur la vidéo) n’avaient pas les compétences requises pour faire l’élevage de veaux. Notre client a repris le contrôle de sa ferme et la situation est rentrée dans l’ordre à la satisfaction des inspecteurs du MAPAQ », avait assuré M. Blais en réponse aux questions du COURRIER.

Il en avait même profité pour lancer quelques flèches à l’endroit des dénonciateurs.

« Je pense que les gens vont faire la différence entre un cas isolé et ce qui se passe sur le terrain chez l’ensemble des éleveurs. Il ne faut pas perdre de vue l’intention du groupe derrière tout ça. Ils veulent que les gens arrêtent de manger de la viande et deviennent végétariens. Ils ont commencé avec le boeuf, le porc et là, c’est le veau. »

Précisons que Délimax ne serait pas mise en cause dans les procédures engagées à l’endroit de l’ex-employé de la ferme d’élevage. Délimax est l’un des plus importants joueurs de l’industrie du veau de lait et de grain au Québec et au Canada, avec ses quelque 250 fermes d’élevage et quatre usines d’abattage et de transformation.

image