29 novembre 2018 - 00:00
Course automobile
La consécration de Steve Bernier
Par: Maxime Prévost Durand
Pour la première fois depuis qu’il a fait le saut de Sportsman à Modifié, Steve Bernier a été sacré champion au terme de la saison à l’Autodrome Granby. Photo courtoisie

Pour la première fois depuis qu’il a fait le saut de Sportsman à Modifié, Steve Bernier a été sacré champion au terme de la saison à l’Autodrome Granby. Photo courtoisie

Pour la première fois depuis qu’il a fait le saut de Sportsman à Modifié, Steve Bernier a été sacré champion au terme de la saison à l’Autodrome Granby. Photo courtoisie

Pour la première fois depuis qu’il a fait le saut de Sportsman à Modifié, Steve Bernier a été sacré champion au terme de la saison à l’Autodrome Granby. Photo courtoisie

À sa cinquième saison dans la classe Modifié, l’expérimenté pilote Steve Bernier a tout raflé. Le Maskoutain au volant de la voiture #25* a remporté les titres de champions à l’Autodrome Granby et au Airborne Park Speedway (Plattsburgh) ainsi qu’au sein de la Northern regional series, en plus d’être couronné Mr. Dirt. On peut parler d’une véritable consécration.


La constance tout au long de la saison a été une clé importante pour réaliser ces exploits. En 31 courses de saison régulière, disputées au Québec, en Ontario et aux États-Unis, le pilote maskoutain a cumulé 9 victoires et plus de 25 présences dans le top 5. « Les fois où je n’étais pas dans le top 5, c’est soit parce que j’ai eu une crevaison ou parce que j’ai eu un bris de moteur », soutient-il.

Chacun des titres qu’il a remportés a sa valeur bien à lui. « Ils ont tous leur petit cachet. Le fait de gagner les quatre dans la même année a fait en sorte que je me faisais plus reconnaître quand j’allais courir aux États-Unis », affirme Steve Bernier, qui a d’ailleurs été invité en novembre au Banquet Dirt Show, à Syracuse.

Déjà habitué de courir à l’Autodrome Granby, où on le voit en action depuis de nombreuses années, le Maskoutain de 39 ans a choisi d’ajouter le programme du Airborne Park Speedway à son horaire de la saison. « J’avais envie d’un nouveau défi. Au lieu de courir juste au Québec, j’ai voulu essayer à Plattsburgh. J’ai obtenu 6 victoires en 12 courses là-bas », résume-t-il.

À l’Autodrome Granby, Bernier a aussi affiché une constance impressionnante, si bien qu’il a devancé le champion en titre, David Hébert, par près de 100 points au classement final. Il s’agit pour lui d’un premier titre sur l’ovale granbyen depuis qu’il a fait le saut de Sportsman à Modifié. Par le passé, il avait terminé deux fois 2e au classement (derrière son frère François!), puis une fois 3e. L’an dernier, une saison plus difficile l’avait relégué au 7e rang.

Ses bons résultats obtenus un peu partout où il est passé cet été lui ont aussi valu le titre de Mr. Dirt, l’un des honneurs les plus prestigieux de la classe Modifié. Celui-ci est basé sur un classement établi à partir de tous les résultats enregistrés sur les pistes 358 en Amérique du Nord.

Ne pas compter les heures

Il faut dire que, durant tout l’été, Steve Bernier n’a vibré qu’au rythme de la course automobile. Encore plus qu’à l’habitude, devrait-on préciser.

Chaque jour de la semaine, aussitôt sa journée de travail terminée, il se rendait à son garage pour travailler sur sa voiture jusqu’à tard le soir. Le vendredi, c’était jour de course à l’Autodrome Granby, puis le lendemain, il se rendait à Plattsburgh pour participer aux épreuves du Airborne Park Speedway. À cela s’ajoutaient parfois d’autres courses, notamment à Cornwall où il a aussi connu du succès.

Au fil de la saison, il a pu compter sur plus d’une vingtaine de personnes différentes qui ont mis la main à la pâte afin que le bolide soit chaque fois réglé au quart de tour, une aide grandement appréciée par le pilote.

Malgré les titres et les honneurs, n’allez pas croire qu’il en est ressorti richissime. « Même avec toutes les bourses et les prix, et avec l’aide des commanditaires qui fait en sorte qu’on paie tout moins cher, on finit quand même dans le trou », avoue-t-il.

Questionné à savoir s’il conservera un rythme aussi intense l’été prochain, Steve Bernier s’accordera un temps de réflexion. « Pour Granby, c’est sûr que je vais revenir, mais je ne suis pas encore certain pour Plattsburgh. » Une chose est sûre, peu importe où il passera, ses rivaux l’auront à l’œil.

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