6 juillet 2017 - 00:00
Basketball
La NCAA, prochaine étape pour Jérôme Desrosiers
Par: Maxime Prévost Durand
La NCAA, prochaine étape pour Jérôme Desrosiers

La NCAA, prochaine étape pour Jérôme Desrosiers

La NCAA, prochaine étape pour Jérôme Desrosiers

La NCAA, prochaine étape pour Jérôme Desrosiers

À compter de la prochaine saison, Jérôme Desrosiers intégrera le circuit de la NCAA en division 1 avec les Tigers de Princeton University.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

À compter de la prochaine saison, Jérôme Desrosiers intégrera le circuit de la NCAA en division 1 avec les Tigers de Princeton University. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après quatre saisons avec l’école Northfield Mount Hermon au Massachusetts, Jérôme Desrosiers est prêt à passer à la prochaine étape : la NCAA. D’ici quelques semaines, le géant maskoutain rejoindra l’organisation des Tigers de Princeton University en division 1, la plus haute du circuit de basketball collégial américain.


L’athlète de 19 ans s’était entendu avec cette université du New Jersey il y a près d’un an, à l’aube d’une dernière saison dans les rangs scolaires aux États-Unis. Même s’il intégrera l’équipe officiellement seulement à la fin de l’été, un lien est déjà bien établi entre lui et sa nouvelle famille. « Je texte souvent les coachs, on s’appelle pour voir comment ça va. Je suis allé leur rendre visite au mois d’avril », raconte Desrosiers, qui retournait justement à Princeton récemment pour participer à une clinique offerte par les Tigers à de jeunes joueurs de basketball.

Même s’il ignore ce qui l’attend pour sa première saison dans la NCAA, le Maskoutain se dit prêt à faire le grand saut. Desrosiers sera parmi les quatre « freshmen » qui feront leur arrivée avec les Tigers cet automne. Au total, ils seront tout près de 18 joueurs au sein de l’équipe. Il n’est toutefois pas inquiet d’arriver à y faire sa place.

« L’entraîneur Mitch Henderson m’a dit que c’était possible de jouer sur le starting five, mais que je devais travailler fort. Rien n’est gratuit, soutient-il. Je vais arriver là et je vais faire la même chose que je fais tout le temps. Je ne vais pas changer la façon dont je joue parce que c’est pour cette raison qu’ils m’ont recruté. »

Un joueur grandi

En quatre saisons avec NMH, Jérôme Desrosiers a accumulé un bagage incroyable en tant que joueur. « Il y a tellement de choses que j’ai apprises, avoue-t-il. L’une d’elles est de focuser sur un point précis lorsque je joue. Mon coach disait toujours “Si tu te donnes un but trop haut et que tu ne l’atteins jamais, tu seras toujours déçu de toi. Des fois, c’est mieux d’avoir des objectifs plus réalistes que tu atteins les uns après les autres et ça te permet de t’améliorer constamment” et il avait raison. »

Le Maskoutain a aussi pris du coffre physiquement. À son arrivée aux États-Unis, il mesurait 6’5” et pesait environ 195 lb. Aujourd’hui, il est rendu à une stature de 6’7” et 230 lb. « J’ai pris beaucoup de masse musculaire. Je suis plus gros et plus fort, alors je peux faire plus de choses dans le centre. »

Ce qui lui permet de se démarquer des autres joueurs, c’est notamment sa versatilité sur le terrain. « Même si je mesure 6’7”, je peux jouer autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Comme je peux facilement changer de position, ça me permet d’avoir plus de minutes de jeu. »

Desrosiers a aidé NMH à atteindre la finale nationale pour une deuxième saison consécutive plus tôt cette année. La profondeur de l’équipe a d’ailleurs fait des vagues puisque les sept finissants du club de basketball de NMH se retrouveront en division 1 de la NCAA cet automne. « Je pense que c’est la première fois que ça arrive à NMH », soutient le seul Québécois de la formation.

Le passage du grand Jérôme à l’école Northfield Mount Hermon restera à jamais gravé puisqu’il a reçu l’un des prix les plus prestigieux remis à un étudiant, le Head of School’s Award, à la fin de l’année scolaire. Cet honneur a été décerné à seulement quatre étudiants qui ont apporté une contribution significative à la vie scolaire.

Sur les traces de Laurent Rivard

Le parcours de Jérôme Desrosiers n’est pas étranger à celui de Laurent Rivard, un athlète de Saint-Bruno qui a joué avec le Crimson de l’Université de Harvard de 2010 à 2014. Tous les deux ont porté les couleurs des Cougars de Saint-Bruno, une équipe élite sur la Rive-Sud de Montréal, avant de se joindre à l’école Northfield Mount Hermon. Ils avaient aussi chacun participé à des tournois estivaux avec les Hawks du Rhode Island dans le but de se faire remarquer par des écoles américaines.

« J’ai suivi le même parcours que Laurent, sauf que lui a joué avec Harvard et moi ce sera avec Princeton », relate Desrosiers. Curieusement, ces deux universités se trouvent dans la Ivy League, l’une des conférences de la division 1 de la NCAA. Reste maintenant à voir si Jérôme pourra lui aussi participer au March Madness, le championnat national de basketball collégial américain, comme Rivard l’a fait à trois occasions.

image