5 octobre 2017 - 00:00
Hyundai Elantra GT 
La surprise
Par: Marc Bouchard
Photo Hyundai Canada

Photo Hyundai Canada

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Quand je l’ai vue, je l’ai aimée. Tout de suite et sans hésitation. Je n’ai pourtant jamais été le plus grand fan de Hyundai, mais j’avoue que depuis quelques années, ils ont gagné beaucoup de points dans mon cœur : le Tucson vaut bien le détour, la berline Elantra fait la vie dure aux ténors de la catégorie, et la nouvelle Sonata a du style, impossible de le nier.


Puis voilà qu’arrive la petite Hyundai Elantra GT, une version à hayon de la Elantra. Une véritable petite familiale qui s’est attiré les éloges de Chérie qui l’a bien aimée en conduite (grâce aussi à une longue liste d’équipements, mais nous y reviendrons) et même celles de mes voisins qui ont salué le design remodelé. Bref, il faut bien l’avouer, la petite GT a conquis les cœurs au premier regard.
Au premier tour de roue aussi, je dois le préciser. Ma version d’essai était le modèle Sport, le plus puissant de la gamme (il existe une autre déclinaison avec un moteur 2,0 litres 4 cylindres de 147 chevaux que j’avoue ne pas avoir conduite). Dans mon cas cependant, sous le capot s’agitait le petit moteur turbo de 1,6 litre développant 201 chevaux, et 195 livres-pied de couple.
Le chiffre peut sembler élevé pour un véhicule de cette taille, mais ne vous leurrez pas. Il ne l’est pas autant qu’on pourrait le croire. En fait, même s’il présente sensiblement la même puissance que la VW GTI par exemple, le modèle Hyundai est nettement moins sportif et agressif que son pendant allemand. Et personne ne lui en tient rigueur…
Car à la conduite un peu moins sportive, la Hyundai Elantra GT ajoute un peu de confort, d’espace et, ô merveille, d’économie de carburant au plaisir de conduire. Imaginez qu’en une semaine, la voiture a sillonné la région, s’est tapé deux allers-retours en zone montréalaise, a aussi servi de carrosse de magasinage à Chérie sur la Rive-Sud, mais n’a finalement ingurgité que quelques dizaines de litres d’essence, affichant une moyenne de 8,3 litres aux 100 kilomètres.
Un style
La Hyundai Elantra GT, c’est d’abord par son style qu’elle se distingue. Ceux qui ont vu la publicité télévisée ont l’impression qu’elle est un véritable bolide de course. Il est vrai que le dessin de la grille, l’encadrement par les blocs optiques et la longue ligne de toit lui confèrent une allure dynamique.
Il faut noter aussi que les images projetées de la voiture sont, sans conteste, plus agressives que tout ce que j’ai pu faire à son volant tout au long de mon essai. Mais si la publicité exagère un peu le côté méchant de la bête, elle ne ment pas pour autant.
Car en mode sport, la petite voiture est capable de tirer son épingle du jeu et de procurer des accélérations qui sont dignes de mention. D’autant que la boite automatique 7 rapports (une version manuelle est aussi offerte) répond avec rapidité et aisance. La Hyundai Elantra GT a beau ne pas être une bête de course, elle n’en demeure pas moins hautement agréable.
On aurait peut-être apprécié des suspensions calibrées de façon un peu différente, plus rigide, mais dans l’ensemble, elle se défend bien. Tout comme, en mode eco, on a la sensation que le volant est totalement déconnecté de la route. Il suffit de changer de mode pour retrouver son dynamisme.
Vie à bord
C’est ici que la Hyundai Elantra GT gagne… et perd des points. Elle perd des points notamment parce qu’elle offre aux occupants arrière un espace bien trop restreint. Si le passager avant ou le conducteur ont une taille légèrement supérieure à la moyenne, il faut surtout éviter les longues randonnées assis à l’arrière.
Mais c’est bien là son pire défaut. Car outre cet espace restreint, l’espace pour les bagages est lui, nettement plus imposant et permet de loger sans difficulté les bagages d’un voyageur parti pour plus de deux semaines, tout en laissant de l’espace pour autre chose. Je sais, je l’ai testé!
La liste d’équipements est aussi longue, allant d’un système multimédia avec interface UVO (le système propre à Hyundai) qui est efficace et d’une grande simplicité, aux sièges chauffants et ventilés et même au volant chauffant. Il est vrai que j’avais la version haut de gamme, mais quand même : c’est beaucoup pour 27 000 $!
Stylée, racée, j’aimais déjà la berline Elantra et son châssis super rigide. La Hyundai Elantra GT vient de la détrôner, dans mon esprit du moins! 

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