4 décembre 2014 - 00:00
L’affaire est chocolat chez Brookside
Par: Jean-Luc Lorry
La multinationale américaine Hershey a investi jusqu’à 35 M$ dans l’usine Brookside de Saint-Hyacinthe dont elle est propriétaire. Photothèque | Le Courrier ©

La multinationale américaine Hershey a investi jusqu’à 35 M$ dans l’usine Brookside de Saint-Hyacinthe dont elle est propriétaire. Photothèque | Le Courrier ©

La multinationale américaine Hershey a investi jusqu’à 35 M$ dans l’usine Brookside de Saint-Hyacinthe dont elle est propriétaire. Photothèque | Le Courrier ©

La multinationale américaine Hershey a investi jusqu’à 35 M$ dans l’usine Brookside de Saint-Hyacinthe dont elle est propriétaire. Photothèque | Le Courrier ©

Sur la photo de gauche à droite, le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, le directeur général de l’usine Brookside, Réal Lafleur et le directeur général du CLD Les Maskoutains, Charles Fillion.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Sur la photo de gauche à droite, le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, le directeur général de l’usine Brookside, Réal Lafleur et le directeur général du CLD Les Maskoutains, Charles Fillion. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après deux années de travaux d’agrandissement et des investissements totalisant 35 M$, l’usine Brookside de Saint-Hyacinthe dispose aujourd’hui d’une capacité de production annuelle de 45 millions de livres de friandises.

Cet ambitieux projet d’expansion fut rendu possible grâce à l’acquisition en 2012 de ce fabricant de confiseries enrobées de chocolat par le géant américain Hershey. De 2009 à 2014, la production est passée de 8 à 32 millions de livres.

Disposant de moyens financiers conséquents, la multinationale américaine avait rapidement décelé le potentiel de développement des produits de marque Brookside à l’échelle planétaire.

En 2013, Hersey a déboursé 23 M$ pour bâtir un nouvel édifice de trois étages qui abrite une ligne d’enrobage et une ligne de production destinée à la fabrication de fruits confits.

Cette année, un investissement de 12 M$ a permis de construire un second bâtiment pour y installer les bureaux, une cafétéria ainsi que les vestiaires du personnel. Ce montant a été utilisé également pour ajouter une ligne d’enrobage et acquérir quatre emballeuses.

« Ces investissements colossaux permettront à l’entreprise de répondre à la forte demande de nos produits sur l’ensemble du continent américain, mais aussi en Asie », a indiqué le directeur de l’usine, Réal Lafleur, lors de l’inauguration des nouvelles installations de l’usine.

La direction s’est montrée fière du chemin parcouru depuis l’implantation en 2001 des Aliments Brookside en terre maskoutaine.

« Saint-Hyacinthe fut un choix stratégique dans le développement de l’entreprise, notamment en raison de la proximité de la matière première », a précisé M. Lafleur.

Brookside s’approvisionne en chocolat directement de l’usine Barry Callebaut située sur la rue Nelson.

Explosion de la main-d’oeuvre

L’agrandissement de l’usine Brookside a nécessité plusieurs vagues d’embauches.

Depuis janvier 2012, les effectifs sont passés d’une centaine d’employés à plus de 300. Aux yeux de Réal Lafleur, la main-d’oeuvre est une valeur capitale chez Brookside.

« Seuls nos employés sont supérieurs à la qualité des produits que nous fabriquons », considère M. Lafleur. Une citation reproduite en toutes lettres sur l’un des murs de l’entreprise.

Dans le cas où les lignes de production fonctionneraient à plein régime, l’usine Brookside peut employer jusqu’à 450 travailleurs.

Présents lors de l’inauguration, le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, et le directeur général du CLD Les Maskoutains, Charles Fillion, ont salué cet important investissement industriel.

« La croissance rapide de Brookside à Saint-Hyacinthe et le succès de ses produits sur le marché en font l’une des entreprises phares de la Technopole agroalimentaire », a souligné M. Fillion.

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