28 mai 2014 - 00:00
Train de banlieue
Les études de l’AMT détermineront le sort de Saint-Hyacinthe
Par: Le Courrier
Il faudra attendre le résultat des études de faisabilité et d'achalandage avant que l'AMT se prononce sur l'avenir du train de banlieue à Saint-Hyacinthe, a affirmé son président, Nicolas Girard.

Il faudra attendre le résultat des études de faisabilité et d'achalandage avant que l'AMT se prononce sur l'avenir du train de banlieue à Saint-Hyacinthe, a affirmé son président, Nicolas Girard.

Il faudra attendre le résultat des études de faisabilité et d'achalandage avant que l'AMT se prononce sur l'avenir du train de banlieue à Saint-Hyacinthe, a affirmé son président, Nicolas Girard.

Il faudra attendre le résultat des études de faisabilité et d'achalandage avant que l'AMT se prononce sur l'avenir du train de banlieue à Saint-Hyacinthe, a affirmé son président, Nicolas Girard.

Impossible de savoir si le train de banlieue entrera en gare à Saint-Hyacinthe tant que les études de faisabilité et d'achalandage dans la région ne seront pas terminées, a affirmé le président de l'Agence Métropolitaine des Transports (AMT).

De passage à Mont-Saint-Hilaire dans le cadre des consultations publiques annuelles, Nicolas Girard a refusé d’indiquer si un prolongement des rails jusqu’à Saint-Hyacinthe figurait dans les orientations de l’AMT.

« Nous avons été mandatés par le gouvernement du Québec et par la communauté maskoutaine pour réaliser une étude de faisabilité. Nous sommes en train d’évaluer ce scénario-là. Je ne peux pas commenter davantage parce que je n’ai pas pris connaissance des résultats de l’étude », a-t-il répondu. Lorsque LE COURRIER lui a demandé s’il y avait ne serait-ce qu’une volonté de l’AMT d’aller de l’avant avec le projet, M. Girard a à nouveau soutenu que la première étape devait passer par la réalisation des études en cours. « Il faut se demander s’il y a un marché, quels sont les coûts et s’il y a une volonté du milieu. Ce sont trois questions auxquelles nous devons répondre. Par la suite, si l’on souhaite prolonger les lignes, il faut faire des représentations auprès du gouvernement afin de savoir si des fonds sont disponibles. On comprend qu’il y a une demande [de Saint-Hyacinthe], mais nous devons attendre les résultats et gérer cela de façon rigoureuse et responsable », a expliqué M. Girard. Il a rappelé que pour le moment, la priorité de l’Agence était de renflouer les manques à gagner enregistrés dans les fonds d’immobilisations et d’exploitation. « On a un défi financier important et on ne peut négliger ou ne pas maintenir nos actifs en bon état. Nous allons toujours mettre l’argent au départ sur le maintien des actifs et par la suite sur le développement. »La concertation des acteurs municipaux risque d’être un autre enjeu qui pourrait faire dérailler le projet de train de banlieue à Saint-Hyacinthe puisque « sans la volonté du milieu, ça ne se fait pas », affirme Nicolas Girard. Pour que le train entre en gare à Saint-Hyacinthe, la Ville devra adhérer à l’AMT, ce qui représenterait, selon les chiffres de 2012, un versement annuel de 810 000 $ afin d’éponger sa part du déficit et sa contribution. La collectivité serait elle aussi mise à contribution par le biais de frais de 30 $ sur les droits d’immatriculation et une taxe de 3 ¢ sur le litre d’essence. Les résultats des études en cours seront connus à l’automne. Si le projet va de l’avant, les coûts d’infrastructures seraient assumés à 75 % par Québec et à 25 % par l’AMT.

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