8 janvier 2015 - 00:00
L’oeuvre de Germain
Par: Martin Bourassa

Outre le magasin de Sainte-Rosalie dont il était si fier et qu’il a monté de toutes pièces à la fin des années 1950, Germain Larivière aura réussi l’exploit de perdurer dans un secteur d’activités hautement compétitif. Faut croire que les fondations qu’il a coulées étaient solides puisque Meubles Germain Larivière s’est aussi attaqué avec succès à des marchés beaucoup plus gros ces dernières années.

Même si ces percées ont été effectuées sous l’impulsion de ses fils Jean et David, tout porte à croire qu’ils ont été inspirés par un entrepreneur dont ils sont les dignes successeurs et de qui ils ont hérité le goût du risque et la passion du métier, celui de bien servir les gens. Oui Germain Larivière aura servi bien du monde de son vivant.

Servi des clients satisfaits et fidèles et une communauté qui lui doit aujourd’hui beaucoup. À l’image du paternel, les Larivière n’ont jamais été avares au moment de s’investir et de redonner à la communauté, que ce soit par des commandites, du bénévolat ou des dons à des fondations reconnues. Le décès de Germain Larivière aura donc permis de célébrer la réussite de l’homme et la réussite de toute une vie.

Une vie féconde à n’en point douter. On parle d’une réussite professionnelle, personnelle et familiale qui devrait tous nous inspirer. Respect.

Le décès de Germain Larivière, le p’tit cousin de Sainte-Rosalie, a pris tout le monde par surprise entre Noël et le jour de l’An.

Même s’il était âgé de 88 ans, rien ne laissait présager un départ aussi subit. Une fois le choc passé, les éloges mérités ont fusé de toutes parts. Saint-Hyacinthe vient de perdre l’un de ses plus illustres bâtisseurs. Un vrai de vrai.

Je ne connaissais pas personnellement M. Larivière père. Davantage son fils Jean, qui a pris sa relève de main de maître, et sa fille Anik, qui évolue dans un domaine connexe au mien, le milieu de l’imprimerie. C’est du bien bon monde, avec les valeurs à la bonne place, et une belle grande famille maskoutaine.

Outre le magasin de Sainte-Rosalie dont il était si fier et qu’il a monté de toutes pièces à la fin des années 1950, Germain Larivière aura réussi l’exploit de perdurer dans un secteur d’activités hautement compétitif. Faut croire que les fondations qu’il a coulées étaient solides puisque Meubles Germain Larivière s’est aussi attaqué avec succès à des marchés beaucoup plus gros ces dernières années.

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