20 février 2014 - 00:00
Tempête de neige
Ouverture des écoles : la CSSH convaincue d’avoir pris la bonne décision
Par: Le Courrier
Plusieurs parents étaient mécontents du maintien de l'ouverture des écoles malgré la tempête de neige. <pstyle:CREDITS

Plusieurs parents étaient mécontents du maintien de l'ouverture des écoles malgré la tempête de neige. <pstyle:CREDITS

Plusieurs parents étaient mécontents du maintien de l'ouverture des écoles malgré la tempête de neige. <pstyle:CREDITS

Plusieurs parents étaient mécontents du maintien de l'ouverture des écoles malgré la tempête de neige. <pstyle:CREDITS

L'ouverture des écoles le vendredi 14 février, malgré la tempête de neige, a suscité de vives réactions de la part des parents sur les réseaux sociaux. Devant ce flot de mécontentement, la commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) a tenu à faire le point sur sa décision.

Sur la page Facebook de l’organisation, de nombreux parents ont « félicité », de façon sarcastique, la CSSH de ne pas avoir fermé les écoles. Certains ont même accusé la CSSH de « jouer avec la vie de nos enfants ».

Néanmoins, Caroline Dupré, directrice générale de la CSSH, soutient que « c’était la bonne décision d’ouvrir [les écoles] », même si celle-ci a soulevé son lot de questions. Entre autres, certains commentaires recueillis sur le réseau social laissaient sous-entendre que la décision d’ouvrir ou non les établissements revenait aux transporteurs scolaires puisqu’en cas de fermetures, ces derniers n’étaient pas rémunérés. « C’est faux de croire qu’ils ne sont pas payés s’ils ne sortent pas, car les transporteurs ont des contrats annuels, pas à la pièce », affirme Mme Dupré. Elle reconnaît que si les transporteurs sont « ses yeux » sur la route, le dernier mot lors d’une tempête lui revient. Dans le cas de vendredi dernier, indique la directrice générale, les neuf compagnies de transport desservant le territoire de la CSSH ont confirmé le matin même que la visibilité était bonne et qu’il n’y avait pas d’accumulation de neige sur les routes. Aucun accident routier n’est d’ailleurs survenu durant la journée. D’autres parents ont plutôt accusé la CSSH de ne pas utiliser les congés de force majeure lors des tempêtes de neige afin qu’ils soient repris à la fin de l’année, lorsque la température est plus clémente. « On ne les conserve pas pour des journées plus clémentes, on les utilise lorsque c’est nécessaire et cette fois-ci, les éléments ont démontré que ce ne l’était pas », explique Sagette Gagnon, régisseuse aux communications pour la CSSH. De son côté, Caroline Dupré rappelle que malgré le maintien de l’ouverture des écoles, les parents peuvent garder leur enfant à la maison pour des raisons de sécurité. Il suffit d’aviser le secrétariat de l’école et l’élève ne sera pas pénalisé. Les techniciennes en transport scolaire ont reçu 11 plaintes critiquant le maintien de l’ouverture des écoles vendredi et 18 autres ont été déposées à la direction générale.

Marche à suivre

Lors d’une tempête, le processus d’évaluation du risque routier se met en branle dès 5 h. La directrice générale reçoit d’abord le rapport de sortie des conducteurs d’autobus scolaires, lesquels sont tenus de circuler au petit matin pour évaluer les conditions routières.

La technicienne en transport scolaire, qui effectue le lien entre les compagnies de transports et la directrice générale, consulte ensuite les prévisions météo auprès d’Environnement Canada. On annonçait de 5 à 10 cm de neige pour vendredi dernier. Finalement, Caroline Dupré vérifie l’état des commissions scolaires entourant celle de Saint-Hyacinthe. « Il n’y en avait aucune de fermée », assure-t-elle. Idéalement, l’ultime décision est prise vers 6 h, au plus tard à 6 h 30. Les messages concernant la fermeture des écoles peuvent être consultés sur le site internet de la CSSH, par téléphone, sur la page Facebook de l’organisation et auprès des médias régionaux. Une alerte SMS peut aussi être reçue par téléphone cellulaire.

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