12 juin 2014 - 00:00
Projet d’égout sanitaire : autre point de vue
Par: Le Courrier

Les résidents de notre secteur qui ont procédé à l’installation de fosses septiques avec champ d’épuration dans les 15 dernières années l’ont fait avec la seule option qui était disponible à ce moment-là, car il n’y avait pas de réseau commun existant. Ni les résidents, ni la Ville ne sont en faute.

Or, la plupart de ces installations arrivent en fin de vie utile à cause de leur âge et des nouvelles normes environnementales : elles devront être remplacées dans les prochaines années. Cet état de fait étant prévisible depuis quelques années déjà, il a été convenu, dès mars 2010, et cela avec l’approbation de plus de 90 % des résidents, de demander à la ville la mise en place d’un réseau commun d’égout sanitaire. La grande majorité de nos infrastructures sanitaires ayant été conçues pour une évacuation vers l’avant de nos résidences, cela simplifie beaucoup les branchements à un réseau commun éventuel. De plus, notre secteur possède une station de pompage qui est nécessaire au bon fonctionnement du futur réseau et dont les coûts ont été assumés de manière équitable par tous. Or, notre secteur constitue en ce moment le seul secteur du boulevard Laframboise à ne pas pouvoir bénéficier de ce service. Puisqu’aucune décision n’avait encore été prise en 2012, une nouvelle consultation a été effectuée au mois de mai auprès des propriétaires concernés et encore une fois, comme en 2010, la grande majorité des propriétaires ont confirmé leur intention ferme d’obtenir ce service. Le document qui a circulé était une pétition en bonne et due forme, qui a été signée en toute connaissance de cause; aucune fausse information n’a été véhiculée durant le processus d’information et de signature. Tous les signataires avaient donc compris que les coûts qui pourraient nous être imputés pour ce service constitueraient un réel investissement à long terme pour chacun d’entre nous. Parmi ces résidents signataires, quelques-uns avaient des installations plus récentes, mais souhaitaient tout de même s’en départir en investissant dans un réseau commun. Ainsi, tous les résidents signataires considéraient que ce service les assurerait d’une fiabilité durable, les libérerait de la responsabilité de l’entretien des installations et leur permettrait de récupérer la totalité de l’espace de leur terrain de façon permanente. Les résultats de cette nouvelle consultation ont été présentés au conseil municipal de la Ville de Saint-Hyacinthe à l’été 2012, et une étude complète de faisabilité du projet a été enclenchée à ce moment. La demande de service a finalement été acceptée à l’unanimité en juin 2013, avec l’engagement de la Ville de procéder aux travaux à l’été 2014. Nous sommes au printemps 2014 et nous devons maintenant franchir une dernière étape avant de voir enfin la concrétisation d’un réseau sanitaire commun en connexion avec le réseau existant desservant l’ensemble des résidents du district de Saint-Thomas et de Saint-Hyacinthe. En effet, il a été décidé par le conseil de ville de tenir un référendum pour officialiser l’assentiment final des résidents au projet. Nous devons donc saisir cette occasion unique d’avoir un service plus écologique et avantageux pour tous. Je crois sincèrement que nous avons droit aux mêmes avantages que tous les autres citoyens du grand Saint-Hyacinthe. Je souhaite donc que tous les résidents de la phase 1 du projet d’égout sanitaire puissent ensemble faire en sorte d’obtenir ce service essentiel pour le bien-être et qualité de vie de tous les résidents de notre secteur.

Paul-André Fontaine Citoyen de Saint-Hyacinthe

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