27 octobre 2016 - 00:00
Des fraises en janvier
Quand le théâtre appelle la musique
Par: Amilie Chalifoux
Quand le théâtre appelle la musique

Quand le théâtre appelle la musique

Quand le théâtre appelle la musique

Quand le théâtre appelle la musique

Avec la pièce théâtrale Des fraises en janvier, Stéphane Archambault partage la scène avec les acteurs Laurence Dauphinais, Jean-Philippe Perras et Léane Labrèche-Dor (absente).  Photo courtoisie

Avec la pièce théâtrale Des fraises en janvier, Stéphane Archambault partage la scène avec les acteurs Laurence Dauphinais, Jean-Philippe Perras et Léane Labrèche-Dor (absente). Photo courtoisie

À l’époque où Évelyne de la Chenelière a écrit Des fraises en janvier, une vague d’auteurs modernisait le théâtre d’été. Depuis sa création, la comédie romantique a fait l’objet de plusieurs productions. Cette fois, elle se renouvelle sous les airs du théâtre musical.


Ce n’est pas la première fois qu’un producteur s’intéresse à la musicalité du texte d’Évelyne de la Chenelière puisqu’il en a fallu de peu pour que la pièce théâtrale soit jouée sur les planches à Broadway. C’est finalement le Centre culturel de Joliette en collaboration avec le Théâtre Advienne que Pourra et son metteur en scène Frédéric Bélanger qui ont mené à terme cette nouvelle adaptation dont la musique a été composée par Ludovic Bonnier et Audrey Thériault.

Pour ce faire, une nouvelle mouture de comédiens s’est greffé au projet, dont l’acteur et chanteur du groupe Mes Aïeux, Stéphane Archambault, qui effectue un retour au jeu, sur scène, après 12 ans d’absence.

« J’ai trouvé l’idée du retour sur scène angoissante au départ, effrayante pendant les répétitions et excitante une fois que je me suis retrouvé sur scène (rires) », dit Stéphane Archambault, en entrevue. 

C’est le metteur en scène Frédéric Bélanger qui a fait appel à lui. « Il a eu le feeling que je pouvais m’intégrer au projet », mentionne humblement l’acteur. 

Il va de soi que ce dernier représente un atout pour cette production qui emprunte un nouveau trajet musical, sans toutefois être une comédie musicale. « On me demande souvent qu’elle est la différence entre un théâtre musical et une comédie musicale? C’est la proportion des chansons qui diffère, explique-t-il. Au total, il y a quatre chansons au courant de la pièce, mais nous sommes accompagnés de trois musiciens qui jouent en permanence sur scène. »

« Cela me plaît beaucoup, poursuit-il. Dans la musique, tout est fait en cordes avec une guitare, une mandoline et un violoncelle. Il y a quelque chose d’américain qui m’a tout de suite plu. »

Chassé-croisé amoureux

Stéphane Archambault interprète Robert, l’ami de François, un scénariste en devenir qui entretient une relation amoureuse ouverte avec Sophie. S’ajoute à l’histoire Léa, une amie de Sophie venue de la campagne et à qui François présente Robert. Puis, un chassé-croisé amoureux s’installe tel un « jeu de la vérité et du mensonge », entrelaçant le réel et la fiction.

« C’est un spectacle léger, bien entendu. Mais qui présente tout de même un défi intellectuel. Ce n’est pas du théâtre d’été où l’on claque les portes et où le mari est caché dans le placard. On ne rit pas gras, mais on rit santé (rires). Pour le spectateur, c’est presque un polar. Il y a beaucoup d’histoires dans une histoire. »

Montée antérieurement au Théâtre Jean Duceppe, Des fraises en janvier est une pièce qui a connu un beau succès depuis sa création, raconte M. Archambault. « Les personnages ne montrent pas qui ils sont vraiment, mais ce qu’ils voudraient être. Et je pense que cette particularité des personnages est l’une des raisons pour laquelle la pièce est encore jouée aujourd’hui. C’est un phénomène encore très actuel que l’on voit beaucoup avec Facebook, par exemple. »

En spectacle cet été à Joliette, M. Archambault a partagé la scène avec les acteurs Jean-Philippe Perras, Laurence Dauphinais et Isabelle Blais qui cède sa place à Léanne Labrèche-Dor dans le cadre de la tournée automnale qui s’étendra jusqu’au temps des fêtes.

La pièce Des fraises en janvier sera présentée au Centre des arts Juliette-Lassonde, le vendredi 28 octobre.

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