26 octobre 2017 - 00:00
District Saint-Thomas-d’Aquin 
Serge Guertin mise sur son expérience
Par: Benoit Lapierre
Serge Guertin, candidat dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Serge Guertin, candidat dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Serge Guertin, candidat dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Serge Guertin, candidat dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Candidat aux élections du 5 novembre dans le district Saint-Thomas-d’Aquin où il réside, Serge Guertin effectue un retour en politique municipale.


Il n’en n’est pas à ses premières armes sur cette scène, lui qui a été conseiller municipal àSaint-Thomas-d’Aquin durant 14 ans, jusqu’à ce que ce territoire soit rattaché à Saint-Hyacinthe en 2002 et disparaisse comme municipalité.
« J’ai siégé durant 12 ans avec le maire Jean Overbeek et les deux dernières années avec Guylain Coulombe. La fusion a été un peu une déception pour moi, mais je ne reviendrais pas en arrière », raconte l’Aquinois de 63 ans qui vient tout juste d’accéder à la retraire après 11 ans d’activité comme courtier immobilier. « Maintenant, je veux m’investir à temps plein pour mes concitoyens », explique-t-il.
Spécialiste en plomberie, il avait d’abord travaillé durant 25 ans à la quincaillerie Gérard Lalime, puis durant 10 ans chez Rona Gagnon. « J’ai suivi de nombreuses formations à l’Union des municipalités régionales de comté et j’ai obtenu 14 qualifications de la Régie du bâtiment. Je suis à l’aise de participer à plusieurs comités à la Ville. Comme il y en a 33, il y a des heures à mettre là », fait-il valoir.
M. Guertin est donc engagé dans une course à trois avec le conseiller sortant, Jacques Denis et Linda Roy, une résidente du boulevard Laframboise qui s’est fait connaître en contestant publiquement la facturation des travaux d’égout de 2015 sur cette artère. « S’ils sont élus, ni Mme Roy, ni son mari (Donald Poirier, candidat dans Saint-Sacrement) ne pourront prendre part au débat sur la facturation des travaux. Cela relève du code de déontologie et on ne peut même pas argumenter là-dessus », prétend-il. S’il est élu, il promet toutefois de se pencher sur ce dossier pour s’assurer que les erreurs dans la facturation seront corrigées correctement.
Comme candidat, il met de l’avant l’idée d’étaler sur trois ans la perception des droits de mutation immobilière (la taxe de Bienvenue) pour donner un coup de pouce aux jeunes familles. Sensible aux questions de sécurité routière, il prône une utilisation accrue des radars photo.
Que pense-t-il du projet Réseau Sélection? « Je ne suis pas contre le progrès, mais je trouve qu’au centre-ville, à côté du Centre des arts Juliette-Lassonde, le sacrifice est énorme. Il faut favoriser le Centre des arts, lui donner tous les outils pour bien fonctionner, et ne pas oublier l’investissement municipal qu’il représente », répond-il.
Quant aux avis publics, il souhaite leur maintien dans les journaux. « C’est très important. Ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec Internet, et il faut rester transparent. » 

image