30 novembre 2017 - 00:00
Beyries atterrit à Saint-Hyacinthe
Par: Olivier Dénommée
Sur scène, Beyries (à droite) n’est accompagnée que de sa complice Judith Little-Daudelin, à la voix et aux percussions. « Plus, on serait trop! », assure la chanteuse. Photo Olivier Dénommée

Sur scène, Beyries (à droite) n’est accompagnée que de sa complice Judith Little-Daudelin, à la voix et aux percussions. « Plus, on serait trop! », assure la chanteuse. Photo Olivier Dénommée

Sur scène, Beyries (à droite) n’est accompagnée que de sa complice Judith Little-Daudelin, à la voix et aux percussions. « Plus, on serait trop! », assure la chanteuse. Photo Olivier Dénommée

Sur scène, Beyries (à droite) n’est accompagnée que de sa complice Judith Little-Daudelin, à la voix et aux percussions. « Plus, on serait trop! », assure la chanteuse. Photo Olivier Dénommée

La dernière fois qu’elle a mis les pieds sur une scène à Saint-Hyacinthe, c’était pour faire la première partie de Safia Nolin au Zaricot. Le 2 décembre, elle y retourne comme tête d’affiche : Amélie Beyries, ou tout simplement Beyries, ne cesse de charmer les oreilles avec son album Landing paru il y a un peu plus de neuf mois.


Malgré l’arrivée soudaine du succès grâce à des chansons folk simples, mais poignantes, Beyries garde les pieds sur terre. « J’essaie de rester connectée à ma vie quotidienne, mais un tel succès, c’est touchant, une belle preuve d’amour qu’on me fait », explique-t-elle en entrevue. Pour elle, la preuve ultime a été de voir un Club Soda de Montréal (environ 900 places) pendu à ses lèvres plus tôt cet automne.
Pression positive
Beyries s’est d’abord fait connaître grâce à « Soldier », la toute première chanson qu’elle a osé composer. Mais c’est vraiment la sortie de Landing, avec des chansons comme « Wondering » et « J’aurai cent ans » (en duo avec Louis-Jean Cormier) qui l’ont propulsée à l’avant-plan. Les fans en redemandent. « On me demande souvent “à quand le prochain album?”. C’est une pression positive pour moi. »
Et même si elle désire prendre son temps avant de retourner en studio, Beyries admet que « le deuxième album est presque fini dans [s]a tête ». « Landing est un album très personnel, et j’aimerais continuer dans cette lignée, en simplicité. » Ce qui n’exclut pas d’explorer différents univers qui intéressent l’artiste.
Une salle chaleureuse
Amélie Beyries conserve d’agréables souvenirs du Zaricot. « C’est une belle salle hyper chaleureuse qui sert bien mon style. » Sur scène, elle ne sera accompagnée que de la choriste Judith Little-Daudelin, promettant une soirée très intime. En première partie, c’est Vincent Roberge, alias Les Louanges, qui réchauffera en solo le bar. « Je pense qu’on va passer une belle soirée », commente l’auteure-compositrice-interprète qui ne cache pas son « bonheur de partager » des anecdotes et des émotions avec son public du Zaricot. Le spectacle est prévu ce samedi 2 décembre, à 20 h.

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