1 novembre 2018 - 00:00
Jeunes d’Aujourd’hui
Un concours d’art oratoire aux visées panquébécoises
Par: Olivier Dénommée
Philippe Vézina-Tardif, Michèle Lemelin et Alexis Tremblay, responsables de l’OBNL et du concours Jeunes d’Aujourd’hui, entourent le porte-parole Léo Bureau-Blouin. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

Philippe Vézina-Tardif, Michèle Lemelin et Alexis Tremblay, responsables de l’OBNL et du concours Jeunes d’Aujourd’hui, entourent le porte-parole Léo Bureau-Blouin. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

Philippe Vézina-Tardif, Michèle Lemelin et Alexis Tremblay, responsables de l’OBNL et du concours Jeunes d’Aujourd’hui, entourent le porte-parole Léo Bureau-Blouin. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

Philippe Vézina-Tardif, Michèle Lemelin et Alexis Tremblay, responsables de l’OBNL et du concours Jeunes d’Aujourd’hui, entourent le porte-parole Léo Bureau-Blouin. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

Notamment sous l’impulsion de l’enseignante Michèle Lemelin, l’École secondaire Saint-Joseph (ÉSSJ) lançait en 2017 son propre concours d’art oratoire appelé Jeunes d’Aujourd’hui. Après deux éditions du concours interne, le désir de l’ouvrir à l’ensemble du Québec s’est fait sentir et a donné naissance à un organisme à but non lucratif qui prépare une première édition du nouveau concours qui aura lieu le 7 avril 2019 au Cégep de Saint-Hyacinthe.


Dans l’organisation de ce projet, Mme Lemelin est appuyée par trois de ses anciens élèves, Alexis Tremblay, Félix Ledoux et Philippe Vézina-Tardif, qui croient tous aux effets bénéfiques de l’art oratoire sur les jeunes qui deviendront les citoyens de demain. Ensemble, ils ont aussi convaincu l’ancien leader étudiant et politicien Léo Bureau-Blouin de devenir porte-parole de Jeunes d’Aujourd’hui. « Mon but en acceptant est de partager cette passion et de permettre à d’autres personnes de vivre l’expérience de l’art oratoire », affirme-t-il en entrevue.

« Le concours part de Saint-Hyacinthe, mais il a des visées panquébécoises, poursuit M. Bureau-Blouin. Notre but pour cette première édition est d’accueillir 12 participants venant de six écoles à travers le Québec. » Au moment d’écrire ces lignes, trois écoles ont confirmé leur participation au concours : l’ÉSSJ, le Collège Trinité de Saint-Bruno-de-Montarville et le Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie de Montréal. D’autres écoles peuvent encore s’inscrire, au plus tard le 30 novembre.

Le concours invite les participants de 4e et 5e secondaire à préparer un texte de 4 à 6 minutes sur un sujet choisi dans une liste qu’ils présenteront devant public dans la salle Léon-Ringuet du Cégep de Saint-Hyacinthe le 7 avril. Le concours prévoit offrir des prix totalisant 2 000 $ aux participants qui se démarquent le plus lors de la compétition. « Par le passé, le thème de l’environnement a été très populaire. On a remarqué que les textes étaient plutôt sombres et qu’ils montraient une inquiétude face à la société », remarque Mme Lemelin, croyant fermement en l’importance d’enseigner cet art aux jeunes Québécois qui seront mieux outillés pour exprimer leurs opinions en tant que futurs citoyens.

Alexis Tremblay, coach d’art oratoire, se désole que l’art oratoire n’occupe pas plus d’espace dans la formation des jeunes Québécois. « On nous apprend les mots, mais après, on ne nous apprend jamais comment les formuler et on tient pour acquis que les gens savent s’exprimer. L’avant-après d’une personne qui a fait de l’art oratoire est flagrant et sert autant sur une scène que dans la vie de tous les jours, en plus de permettre aux jeunes de découvrir une facette d’eux-mêmes qu’ils ignoraient », insiste-t-il.

L’OBNL Jeunes d’Aujourd’hui a l’intention de planifier différentes activités en lien avec l’art oratoire, mais concentre actuellement ses énergies sur le concours, avouent les organisateurs. Tout de même, le but à long terme est que « Saint-Hyacinthe devienne une des références en matière d’art oratoire au Québec », estime M. Bureau-Blouin.

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