22 mai 2014 - 00:00
Direction de l'Alliance Boviteq
Un départ forcé pour André Barnabé
Par: Jean-Luc Lorry
L'ex-président-directeur général de l'Alliance Boviteq et président de la Cité de la biotechnologie, André Barnabé.

L'ex-président-directeur général de l'Alliance Boviteq et président de la Cité de la biotechnologie, André Barnabé.

L'ex-président-directeur général de l'Alliance Boviteq et président de la Cité de la biotechnologie, André Barnabé.

L'ex-président-directeur général de l'Alliance Boviteq et président de la Cité de la biotechnologie, André Barnabé.

Après avoir dirigé pendant 14 ans l'Alliance Boviteq, André Barnabé vient d'être remercié à titre de président-directeur général de ce centre privé de recherche en reproduction bovine situé à Saint-Hyacinthe, a appris LE COURRIER.

Les activités de cette entreprise qui emploie 80 personnes seraient sur le point d’être intégrées à son principal actionnaire l’Alliance Semex, qui commercialise à l’échelle planétaire les semences bovines du Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ).

« M. Barnabé a quitté l’organisation en raison d’un changement de structure. Nous voulons intégrer le marketing et toutes les activités de production de Boviteq à l’Alliance Semex », justifie Pierre Laliberté, premier vice-président à la génétique de l’Alliance Semex dont le siège social est basé à Guelph en Ontario.« Le poste de directeur général a été aboli et la présidence de l’Alliance Boviteq revient à l’Alliance Semex », précise Patrick Blondin, directeur de la recherche et du développement à l’Alliance Boviteq.Ce départ semble précipité puisque M. Barnabé était président d’honneur de la 36 e édition Expo-printemps Holstein Québec qui se tenait début avril à Victoriaville.

Cité de la biotechnologie

Ancien commissaire industriel à la corporation de développement économique et industriel de la région de Saint-Hyacinthe (devenu le CLD Les Maskoutains), André Barnabé est étroitement lié au développement de la Cité de la biotechnologie.

Lorsqu’il a fallu trouver un successeur à l’ancien maire de Saint-Hyacinthe Claude Bernier comme président de cette corporation privée apparentée au CLD Les Maskoutains, le conseil d’administration s’était naturellement tourné vers M. Barnabé pour assurer l’intérim. D’ailleurs, celui-ci a été confirmé dans ses fonctions à l’assemblée générale annuelle de l’organisme qui avait lieu fin avril.André Barnabé conserve ainsi sa position d’autorité sur la directrice générale par intérim de la Cité, Nathalie Laberge qui est la supérieure immédiate du fils de M. Barnabé, Philippe.Depuis son recrutement en 2012, Philippe Barnabé se voit régulièrement confier des mandats à titre de commissaire industriel adjoint pour le compte de la Cité de la biotechnologie.

Demeurer président?

LE COURRIER s’est interrogé sur la légitimité pour André Barnabé de demeurer président de la Cité alors qu’il n’occupe plus un emploi lié au secteur de la biotechnologie et de l’agroalimentaire.

« Oui certainement qu’il est légitime que M. Barnabé demeure dans ses fonctions. C’est un excellent président », estime sans détour Francine Morin, administratrice de la Cité et présidente récemment élue du CLD Les Maskoutains. Joints par LE COURRIER, Michel Carrier, Michel Fortin, Lise Tremblay, Alain Couture et Roger Sylvestre, tous membres du conseil d’administration de la Cité, ont préféré réserver leurs commentaires. André Barnabé n’a pas retourné nos appels. Impossible de savoir s’il serait intéressé par le poste de directeur général de la Cité dans la mesure où ce poste deviendrait disponible.

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