5 octobre 2017 - 00:00
Ironman 70,3
Un premier Championnat du monde pour Benoit Lamothe-Michaud
Par: Maxime Prévost Durand
Benoit Lamothe-Michaud a connu une saison remplie de succès, réalisant son meilleur temps personnel au Ironman 70,3 en plus de participer au Championnat du monde.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Benoit Lamothe-Michaud a connu une saison remplie de succès, réalisant son meilleur temps personnel au Ironman 70,3 en plus de participer au Championnat du monde. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Benoit Lamothe-Michaud a connu une saison remplie de succès, réalisant son meilleur temps personnel au Ironman 70,3 en plus de participer au Championnat du monde.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Benoit Lamothe-Michaud a connu une saison remplie de succès, réalisant son meilleur temps personnel au Ironman 70,3 en plus de participer au Championnat du monde. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Benoit Lamothe-Michaud a connu une saison remplie de succès, réalisant son meilleur temps personnel au Ironman 70,3 en plus de participer au Championnat du monde.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Benoit Lamothe-Michaud a connu une saison remplie de succès, réalisant son meilleur temps personnel au Ironman 70,3 en plus de participer au Championnat du monde. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Maskoutain Benoit Lamothe-Michaud a participé au début septembre au Championnat du monde de l’Ironman 70,3, à Chattanooga au Tennessee, point culminant d’une saison ponctuée de records personnels. 


Même s’il affichait la meilleure forme de sa vie à l’aube de ce grand rendez-vous, le trentenaire avoue avoir trouvé particulièrement éprouvante cette compétition. Il a franchi le fil d’arrivée en 5 h 44, soit une heure de plus que son meilleur temps enregistré durant l’été, bon pour le 294e rang des 30-34 ans, 1976e au total.
« Le parcours était très difficile et ça a joué sur le long terme », explique celui qui s’entraîne avec le club maskoutain VO2MAX. Dès l’épreuve de la nage, un premier défi attendait les participants puisque plus de 80 % de la distance de 1,9 km s’effectuait à contre-courant. Les choses ne se sont pas améliorées quand ils sont montés sur le vélo alors qu’ils devaient affronter une ascension continue avec un dénivelé entre 9 % et 14 % dès le 6e kilomètre, et ce, sur une distance de 7 km.
Au terme des 90 km de vélo, il restait encore un demi-marathon à parcourir à la course sous la chaleur du Tennessee. « Après le 5e kilomètre de course, tout a lâché. J’ai eu une crampe, ce qui ne m’était jamais arrivé en compétition, et les jambes ne suivaient plus. Au moins, je n’ai pas été le seul à vivre ça. »
Des pépins mécaniques sur son vélo dans les jours précédents la compétition n’ont certainement pas aidé à ce qu’il se présente dans les meilleures conditions sur la ligne de départ. « J’ai couraillé des pièces le samedi (la veille de la compétition), je me promenais de magasin en magasin pour trouver ce dont j’avais besoin. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que j’ai été certain de pouvoir prendre le départ le lendemain. Disons que la préparation d’avant-course de bien s’hydrater et de ne pas trop être au soleil a écopé. »
De 6 h 30 à 4 h 44
Plus tôt dans l’été, Benoit Lamothe-Michaud avait enregistré son meilleur temps à l’épreuve de Mont-Tremblant avec un chrono de 4 h 44. « Mon objectif cette année était de faire un temps sous les cinq heures, pas d’aller au Championnat du monde », affirme-t-il.
Ce record personnel l’amenait bien loin de son 6 h 30 réalisé lors de son tout premier demi-Ironman il y a trois ans. Plutôt que de baisser les bras après une incursion ardue dans cet univers d’endurance, cette difficulté l’a motivé à redoubler d’ardeur. « J’étais orgueilleux de comment ça c’était passé. Je n’étais pas bien préparé, mais je savais qu’un temps de 6 h 30 ce n’était pas moi. J’ai mis beaucoup d’efforts dans l’entraînement durant l’hiver et j’ai réussi un temps de 5 h 30 l’année suivante », soutient-il en entrevue.
En trois ans, l’enseignant en éducation physique à l’Académie des Sacré-Cœur de Saint-Bruno a participé à huit Ironman 70,3 (ou demi-Ironman), une épreuve qui consiste à parcourir 1,9 km à la nage, 90 km en vélo et 21,1 km en course à pied. Il fait également deux ou trois triathlons, olympique ou sprint, par été.
Jamais il n’aurait toutefois pensé se qualifier pour le Championnat du monde de l’Ironman 70,3. Il a réussi cet exploit à Mont-Tremblant, le premier de deux Ironman 70,3 prévu à son agenda cet été, où il a terminé 13e de son groupe d’âge. À sa surprise, son classement lui a permis d’obtenir l’un des trois laissez-passer pour le rendez-vous international.
Quel sera son prochain objectif? « J’aimerais retourner au Championnat du monde un jour. Pas l’an prochain parce que les coûts sont importants, mais lorsque la compétition sera de retour en Amérique du Nord. » À moyen terme, il prévoit également compléter son premier Ironman complet, un objectif qu’il s’est fixé pour 2019.

image