Des problèmes mécaniques majeurs constatés un peu plus d’un an après l’inauguration du centre aquatique avaient conduit la municipalité à faire appel aux services de Louis Dumont, un ingénieur-conseil de Québec.
« Ce rapport nous a servi à bien documenter la nature des déficiences qui subsistent au Centre aquatique. Si nous sommes obligés de nous rendre devant les tribunaux, il fera partie de notre preuve », explique Louis Bilodeau.
Expertise confidentielle
Même si cette expertise fût payée à même les fonds publics, le directeur général de la Ville estime que son contenu doit demeurer confidentiel autant pour les médias que pour les conseillers municipaux.
Les conseillers recevront lors du comité plénier du lundi 31 mars, un second rapport rédigé par la Ville faisant état de la situation et des suites possibles au dossier.Selon nos informations, la moitié des déficiences identifiées auraient déjà été résolues. En janvier, la Ville a réglé une facture de l’entrepreneur général Pomerleau datée du 13 novembre 2013 au montant de 162 877 $. Ce règlement était considéré comme une retenue dans l’attente que l’entreprise accepte de régler les déficiences qui lui incombaient.Sans dévoiler le nom des entreprises qui pourraient être visées par d’éventuelles poursuites, M. Bilodeau mentionne que les déficiences identifiées dans le rapport ne concernent pas uniquement Pomerleau qui fut responsable du chantier. D’autres entreprises furent impliquées dans la réalisation du Centre aquatique Desjardins comme des firmes d’ingénierie et d’architecture.