8 mai 2014 - 00:00
Endoscopie et clinique du sein au CSSSRY
Visite médicale tout-en-un
Par: Le Courrier

Le centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska (CSSSRY) procède actuellement au réaménagement de la clinique du sein et de l'unité d'endoscopie. Une fois les travaux complétés, chacun des départements sera doté d'équipement de pointe, en plus de porter une attention particulière à l'environnement dans lequel évolueront les patients. La proximité des services est le mot d'ordre de cette réorganisation des pratiques de travail.

Les deux projets verront le jour grâce à des investissements de 1,1 M$ (clinique du sein) et de 6,5 M$ (endoscopie). (Voir autre texte)

Bien que la mammographie soit le meilleur outil pour prévenir le cancer du sein chez la femme, l’examen s’avère rarement un moment agréable. Pour procéder à un examen de dépistage, que ce soit dans le cadre du programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) ou non, la patiente doit d’abord passer une mammographie au service d’imagerie médicale et si nécessaire, obtenir un second rendez-vous pour un suivi à la clinique du sein. Même si ces services sont complémentaires, ils sont situés dans deux pavillons distincts, forçant parfois les femmes à se déplacer d’un secteur à l’autre. Le réaménagement, qui devrait être complété au printemps, permettra à la clinique du sein (autrefois dans le pavillon Hervé-Gagnon) d’intégrer le service d’imagerie médicale, localisé dans le pavillon Honoré-Mercier. « Le fait de réunir la clinique du sein avec la mammographie contribuera à améliorer le processus d’examen. Il y aura davantage de proximité entre les deux services et davantage de communication entre les spécialistes, en plus d’obtenir les résultats plus rapidement », explique Fabienne Marceau, chef du service de l’imagerie médicale au CSSSRY.L’année dernière, 3 186 mammographies de dépistage ont été réalisées et la clinique du sein a enregistré 2 150 visites.La réorganisation de l’espace de travail a débuté en septembre 2011 alors que le centre hospitalier peinait à soutenir le nombre croissant de demandes pour un examen de dépistage. « Nous n’effectuions pas assez de mammographies pour répondre à la demande auparavant. Maintenant, c’est parfait. Nous pouvons recevoir dans des délais raisonnables autant les femmes ciblées par le PQDCS [femmes âgées de 50 à 69 ans] que celles qui en sont exclues », souligne Josée Fournier, directrice des services généraux au CSSSRY. Auparavant, la patiente devait traverser jusqu’à 15 étapes avant d’obtenir un diagnostic final après qu’une anomalie ait été détectée. Aujourd’hui, ce n’est plus que cinq étapes. L’anxiété est beaucoup moins forte chez les femmes, se félicite Mme Fournier.Le centre hospitalier Honoré-Mercier a pu soutenir la croissance du nombre de cas en se dotant d’une table de biopsie stéréotaxique, en février 2013. C’est un appareil sur lequel la position ventrale est adoptée et qui comporte une ouverture dans laquelle le radiologiste glisse le sein afin d’y effectuer les prélèvements nécessaires. Auparavant, les femmes devaient être dirigées vers un autre centre de service pour subir certains tests supplémentaires tels que la biopsie, puisque même si le centre hospitalier Honoré-Mercier est accrédité à la fois pour le dépistage et l’investigation du cancer du sein, les équipements étaient incomplets. Le centre hospitalier Honoré-Mercier s’est aussi procuré un nouveau mammographe. Une attention particulière a été portée au choix des couleurs qui orneront les nouveaux locaux de la clinique du sein et de l’imagerie médicale de même qu’au cheminement qu’emprunteront les patientes, de l’accueil au départ. Les installations du service de mammographie offrent 34 plages horaires, à la fois pour les tests de dépistage et d’investigation.

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