19 septembre 2013 - 00:00
Organismes culturels
1 340 signatures contre l’option Métairie
Par: Le Courrier
Grand défenseur du centre-ville en tant que carrefour culturel, Pierre Solis a soutenu lundi devant le conseil que la Ville fait fausse route en voulant regrouper les organismes à la Métairie.

Grand défenseur du centre-ville en tant que carrefour culturel, Pierre Solis a soutenu lundi devant le conseil que la Ville fait fausse route en voulant regrouper les organismes à la Métairie.

Grand défenseur du centre-ville en tant que carrefour culturel, Pierre Solis a soutenu lundi devant le conseil que la Ville fait fausse route en voulant regrouper les organismes à la Métairie.

Grand défenseur du centre-ville en tant que carrefour culturel, Pierre Solis a soutenu lundi devant le conseil que la Ville fait fausse route en voulant regrouper les organismes à la Métairie.

Au moment même où la Ville de Saint-Hyacinthe s'apprête à accorder le contrat principal dans le dossier La Métairie, la Société de développement commercial du centre-ville (SDC) poursuit sa charge pour empêcher que les organismes culturels soient regroupés dans l'ancien couvent de la rue Saint-Pierre Ouest, dans le district La Providence.

Comme à la séance du conseil municipal du 3 septembre, les représentants de la SDC ont à nouveau exhorté les élus, lundi soir, de mettre un frein à ce projet.

Les représentants de la SDC ont accentué la pression en déposant cette fois une pétition de citoyens qui réclament un moratoire dans le dossier à la veille des élections municipales. « En 10 jours, nous avons recueilli 1 340 signatures. À vous d’en tirer vos propres conclusions », a déclaré la présidente de la SDC, Manon Robert, en intervenant à la période des questions comme elle l’avait fait déjà deux semaines plus tôt. Mme Robert a souligné que l’opération pétition lui avait permis de mesurer à quel point les citoyens de Saint-Hyacinthe sont réfractaires au projet.Pierre Solis, un administrateur du Centre des arts Juliette-Lassonde, y est allé aussi de son grain de sel dans le débat en félicitant d’abord le maire sortant, Claude Bernier, pour toutes les réalisations dont il venait de faire la nomenclature. « Pourquoi vous retirez-vous? C’est très impressionnant, ce que vous avez fait », lui a-t-il lancé.Mais M. Solis a ajouté qu’à son avis, le projet La Métairie était une erreur, notamment en raison des coûts qu’il engendrera. Lui qui, comme la SDC, prône le regroupement des organismes culturels au centre-ville, doute fort que la Ville puisse demeurer à l’intérieur du budget de 8,5 millions $ qui a été établi pour l’ensemble du projet, ce qui inclut l’aménagement d’un stationnement de 105 cases à La Métairie au coût de 250 000 $. Selon lui, il est probable qu’il se produira un dépassement budgétaire, de l’ordre de 20 % peut-être. « Je sais par expérience qu’il y a toujours des imprévus, pensons par exemple au projet du centre aquatique (…). Le moins qu’on puisse s’attendre de votre conseil devant de tels coûts, c’est qu’il mette un moratoire de quelques mois pour donner la chance à ceux qui vont siéger (sur le prochain conseil) de donner leur opinion sur le sujet », a conclu M. Solis.La conseillère du district Cascades, Sylvie Adam, a aussitôt réitéré son appui à la SDC en demandant au conseil de surseoir à toute décision dans le dossier La Métairie avant les élections. Sa proposition d’amender l’ordre du jour pour y ajouter cette question a été appuyée par David Bousquet et mise aux voix, mais les deux conseillers ont été les seuls à voter en faveur.Le conseiller Bernard Barré, parrain du projet La Métairie, a quant à lui fait valoir qu’il s’agissait de mise en valeur d’un site patrimonial d’un grand potentiel se trouvant à seulement 10 minutes de marche du centre-ville. « Les gagnants dans ce dossier-là, c’est toute la population de Saint-Hyacinthe. C’est un site exceptionnel », a-t-il soutenu une fois de plus.À la période des questions, un résident de Saint-Hyacinthe depuis 42 ans, Kenneth Hill, avait demandé au maire Bernier si le projet de la Métairie n’était pas un cadeau offert à un membre de son conseil en particulier. « Est-ce pour récompenser le conseiller de La Providence (Bernard Barré) de vous avoir appuyé durant 21 ans? » lui a lancé M. Hill.M. Barré lui a répliqué qu’il n’était pas un ami personnel du maire Bernier et qu’il ne devait rien à personne en politique.

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