4 février 2016 - 00:00
160 condos, six bâtiments
Par: Benoit Lapierre
La tourelle de l’ancienne E.T. Corset doit orner le premier des six édifices à condos qui seront construits. Il sera érigé à l’angle des rues Delorme et Laframboise, où se trouvait la manufacture démolie l’automne dernier.

La tourelle de l’ancienne E.T. Corset doit orner le premier des six édifices à condos qui seront construits. Il sera érigé à l’angle des rues Delorme et Laframboise, où se trouvait la manufacture démolie l’automne dernier.

La tourelle de l’ancienne E.T. Corset doit orner le premier des six édifices à condos qui seront construits. Il sera érigé à l’angle des rues Delorme et Laframboise, où se trouvait la manufacture démolie l’automne dernier.

La tourelle de l’ancienne E.T. Corset doit orner le premier des six édifices à condos qui seront construits. Il sera érigé à l’angle des rues Delorme et Laframboise, où se trouvait la manufacture démolie l’automne dernier.

Pour l’essentiel, le projet Bellus n’a pas changé. Il s’agit toujours de la ­création de 150 à 160 condos de dimensions diverses pour une clientèle d’environ 300 personnes constituée tant de jeunes gens que de citoyens d’âge mûr désireux de vivre une nouvelle expérience en habitation.

C’est dans sa forme que le projet a ­beaucoup évolué ces derniers mois. Au lieu de huit bâtiments, le promoteur se propose maintenant de n’en construire que six, ce qui libère passablement ­d’espace au sol. « Le site est plus épuré, plus harmonieux. On y retrouvera ­beaucoup de verdure », a indiqué ­Geneviève Poulin, une consultante dont les services ont été retenus par Stéphane Arès, qui est courtier immobilier de ­profession. C’est à lui que Bellus, vraisemblablement, confiera le mandat relatif à la vente des condos du futur complexe. « Le téléphone sonne beaucoup depuis des semaines. Ce projet-là, j’en parle depuis 2009 », a lancé tout haut M. Arès.

Comme l’ont souligné Mme Poulin et l’architecte de Bellus, Yves Lussier, les ­promoteurs ont arrêté leur choix sur un revêtement extérieur en brique rouge afin que les six bâtiments s’intègrent bien au cadre bâti du quartier. Comme on conserve autant de logements que dans le projet initial, mais avec deux bâtisses en moins, les constructions proposées ont gagné en hauteur. Ainsi, les deux grands bâtiments de la section centrale possèderont six étages, un de plus que ce qui était proposé comme hauteur maximale dans le premier projet, et trois de plus que ce qui est actuellement autorisé dans le ­secteur. Les deux édifices ayant façade sur le boulevard Laframboise possèderont cinq étages. Ce cinquième étage sera constitué, dans le premier cas, de la ­tourelle de la E.T. Corset, et dans le second cas, des mezzanines reliées aux condos du quatrième étage. Enfin, les deux bâtiments de la section arrière auront quatre étages et se trouveront assez éloignés des résidences les plus proches.

Deux stationnements souterrains seront aménagés sous les deux alignements de trois bâtiments commençant à la rue ­Delorme; ils regrouperont 123 cases, soit 58 % de l’espace de stationnement créé, tandis que 89 autres cases seront aménagées dans le pourtour du site. La norme sur le stationnement doit être abaissée à 1,3 case par logement – elle se situe à 1,5 case dans les autres zones multifamiliales -, mais le rapport serait de 1,4 case par logement si le nombre de condos était limité à 150. Enfin, la marge avant du côté de la rue Delorme demeurerait de six mètres, comme à l’arrière du site, ­mais serait ramenée à 0.5 mètre le long du boulevard Laframboise.

Gilles Lépine a dit souhaiter que le projet se concrétise en trois ans, à partir d’une première mise en chantier en 2016. C’est à la séance du conseil du 7 mars que se tiendra l’assemblée publique de consultation concernant les nouvelles modifications règlementaires demandées.

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