31 octobre 2013 - 00:00
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Par: Martin Bourassa
Faudrait-il réduire la taille du conseil en prévision des élections de 2017?

Faudrait-il réduire la taille du conseil en prévision des élections de 2017?

« Ce n’est pas dans mes plans et je ne fais pas campagne là-dessus, mais ce ne serait pas à exclure. On pourrait regarder ça.

« On pourrait faire la job à 8 ou à 10, mais il ne faut pas nuire à l’esprit de quartiers et à l’attachement des gens. C’est une question sensible.

« Je n’y ai pas réfléchi et je vais prendre connaissance de ce qui se passe au conseil avant toute chose.

Devrait-on limiter le nombre de mandats des élus, maire et conseillers?

« Assurément, deux ou trois mandats maximum. Quand l’habitude s’installe, on devient moins performant avec le temps.

« Oui deux mandats, ou pas plus de trois. Après 12 ans, il faudrait encourager la relève et l’arrivée de sang neuf.

« Je pense que oui. Après deux mandats, on devrait avoir fait le tour. Deux mandats solides et structurés, c’est suffisant.

Devrait-on abolir le régime de fonds de pension pour les futurs conseillers municipaux, quitte à hausser leur salaire?

« Je ne savais même pas qu’il y en avait un (régime de retraite)! J’ignore d’ailleurs combien gagne le maire de Saint-Hyacinthe.

« Oui je suis favorable à cette idée, car je suis travailleur autonome. Mais ce n’est pas le genre de décision qui se prend seul.

« Je ne savais pas qu’il y avait un fonds de pension pour les conseillers! Je ne me suis pas arrêté à ça.

Le régime de retraite des employés est-il trop généreux? Faut-il mettre la hache dedans et adopter la ligne dure avec eux?

« Il y a des acquis à respecter, mais il faut aussi être préoccupé par la capacité de payer des contribuables. Il faut revoir le fonctionnement actuel.

« Je souhaite des relations harmonieuses avec nos employés et je favorise le dialogue. Cela dit, l’état du déficit actuariel est préoccupant, il faut y voir.

« Il y a une notion de partage de risque à mettre en place le plus rapidement possible. Ce n’est pas aux citoyens à absorber tout le déficit.

Devrait-on permettre aux médias d’assister aux assemblées plénières du conseil municipal ou encore les diffuser sur le web?

« Moi je suis pour la transparence, je n’ai rien à cacher. Je ne suis pas fermé à l’idée d’ouvrir les séances plénières, mais avant je veux voir comment ça se passe.

« Dans toute organisation, il y a des décisions à prendre en privé. Il ne faudrait pas ouvrir les séances plénières pour en créer d’autres en privé ailleurs.

« Est-ce que tout doit être public à la Ville? Je ne peux pas répondre à ça, le prochain conseil devra en discuter.

Que proposez-vous pour soutenir et favoriser l’essor du centre-ville de Saint-Hyacinthe?

« Le centre-ville a besoin d’amour. Faut y amener des gens et des résidents. On pourrait mettre en valeur la rivière et rendre le centre-ville plus attractif.

« Il est unique au Québec et il faut s’en servir comme attrait touristique en étant soucieux de la préservation des immeubles et de son cachet. Il faut surtout être à l’écoute du centre-ville.

« Des mesures concrètes, je n’en ai pas, mais je compte m’y investir à temps plein. J’y crois au centre-ville et on va tout faire pour le soutenir.

Pour inciter les gens qui travaillent à Saint-Hyacinthe à y demeurer, que faut-il faire en priorité?

« Le train de banlieue va aider, mais je miserais davantage sur la mise en valeur et la promotion de notre pôle universitaire. On a une image à développer et il faut rendre des terrains disponibles pour l’autoconstruction.

« Tout passe par la qualité de vie. Un urbanisme adapté, du transport efficace, des loisirs accessibles, des activités culturelles diversifiées et une fiscalité compétitive.

« ll faut bien vendre notre ville, montrer ses attraits. Moi, je n’ai aucun complexe quand je compare ma ville aux autres municipalités.

Le fait que le président et le directeur général de la Chambre de commerce ne résident pas dans la MRC mine-t-il la crédibilité de cet organisme?

« Ils ont engagé la personne la plus apte et compétente, mais ce serait mieux si elle résidait à Saint-Hyacinthe. Ce serait une valeur ajoutée. Pour la présidence, disons que pas mal de monde du c.a. ne réside pas ici.

« Ces gens-là semblent tous très compétents, mais la situation actuelle est surprenante. Ça me chicote encore à vrai dire.

« Je ne pense pas que ça affecte la crédibilité. Ce sont des gens compétents et impliqués chez nous. On va essayer de les convaincre! [de s’y installer]

Devrait-on revoir le programme de crédit de taxes foncières à Saint-Hyacinthe? Faut-il l’abolir, le maintenir tel quel ou le bonifier?

« Il faut le maintenir et même le bonifier si possible pour attirer les jeunes familles. Les crédits de taxes sont un investissement.

« Ce programme est à l’avantage de qui? Est-ce vraiment utile? Faut-il le maintenir pour la simple raison qu’il existe ou plutôt penser à une formule pour l’achat de maisons déjà existantes? Une réflexion s’impose.

« Je ne l’enlève pas, mais je le bonifie par une trousse d’accueil stimulante et motivante pour les futurs acheteurs. C’est un investissement et non une dépense.

Que faut-il faire avec la Corporation de développement commercial? L’abolir, le statu quo ou l’intégrer à une autre structure?

« Je n’entends que des éloges au sujet du travail de la CDC, considérant son budget minime. C’est une organisation performante qui doit avoir les moyens de faire plus encore. J’aurais tendance à la cloner! »

« J’aimerais mieux comprendre son rôle pour savoir de quelle façon on pourrait optimiser ses retombées. On a tendance à multiplier les structures, alors que parfois on est mieux servi en concentrant les compétences. »

« Cette corporation développe à la grandeur de la ville, il est hors de question de l’abolir, au contraire. Je prône de rassembler toutes les organisations économiques sous un même toit pour plus de synergie, mais sans unifier les c.a. »

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