3 octobre 2019 - 14:48
Incendie rue Morison
23 locataires à la rue dont 12 enfants
Par: Martin Bourassa
Photo François Larivière | Le Courrier ©

Photo François Larivière | Le Courrier ©

Il ne reste que des débris de l’immeuble de six logements où vivaient 23 personnes. Photo | Le Courrier ©

Il ne reste que des débris de l’immeuble de six logements où vivaient 23 personnes. Photo | Le Courrier ©

L’incendie de la rue Morison a mobilisé une soixantaine de pompiers dimanche après-midi.
Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’incendie de la rue Morison a mobilisé une soixantaine de pompiers dimanche après-midi. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Des enfants jouant avec des allumettes auraient povoqué accidentellement le violent incendie qui a détruit un immeuble de six logements, dimanche, à Saint-Hyacinthe. Pas moins de 23 locataires ont tout perdu et se retrouvent à la rue, dont 12 enfants âgés de 1 à 16 ans.

C’est l’hypothèse retenue jusqu’ici par les enquêteurs de la Sûreté du Québec, selon ce qu’a appris LE COURRIER. Les policiers ont rencontré trois enfants en lien avec l’incendie et il est possible qu’aucune accusation ne soit déposée dans ce dossier. L’enquête n’est cependant pas terminée.

C’est peu après midi dimanche que les pompiers du Service des incendies de la Ville de Saint-Hyacinthe ont été dépêchés au 2045, rue Morison, à la limite des districts Sacré-Cœur et Saint-Sacrement. À leur arrivée, les flammes menaçaient déjà le rez-de-chaussée de l’immeuble. Elles se sont rapidement propagées à toute la structure, malgré tous leurs efforts. En tout et partout, une soixantaine de pompiers ont bataillé ferme pour venir à bout du brasier et empêcher qu’il ne gagne les édifices voisins. Avec succès puisque les dommages à ces immeubles se sont limités au revêtement extérieur.

Les pompiers maskoutains ont pu compter sur le support de leurs collègues de Saint-Dominique, Saint-Pie, Saint-Valérien et Saint-Barnabé-Sud. La présence de deux wagons-citernes de propane immobilisés sur les rails à l’arrière du bâtiment n’a pas semblé compliquer leur travail, vu leur distance jugée sécuritaire. La circulation ferroviaire a été interrompue pendant une bonne heure et demie sur les voies du CN et les résidents du secteur concerné ont aussi été privés d’électricité.

Devant l’étendue des dégâts, une pelle mécanique a achevé le travail et il ne restait plus que des ruines de l’immeuble sinistré en début de soirée. La valeur des dommages s’élève à plus de 800 000 $, selon les estimations préliminaires.

L’immeuble était la propriété d’un résident de Terrebonne, selon le rôle d’évaluation de la Ville de Saint-Hyacinthe. En entrevue au COURRIER, il a mentionné qu’il possédait cet édifice depuis environ 18 mois au moment de l’incendie. « C’est dramatique comme situation, mais au moins, il n’y a eu personne de blessé. Dans l’immédiat, il faut aider les locataires à se relocaliser et certains sont déjà en voie de le faire », a-t-il confié.

Concernant la cause possible de l’incendie, le propriétaire préférait s’en remettre au travail des policiers. Dans l’immédiat, les 23 locataires sinistrés ont été pris en charge par la Croix-Rouge qui leur offrira assistance et dépannage sur une courte période. Un fonds d’aide a été mis en place à l’intention des sinistrés. Il est possible d’y contribuer financièrement en se présentant dans les points de services de la Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe.

Les dons matériels peuvent être acheminés aux Trouvailles de l’abbé Leclerc ou encore au Centre d’entraide maskoutain, rue Saint-Louis, pour les biens de plus grosse dimension.

image