L’ailier droit a disputé 40 parties dans la Ligue nationale de hockey (LNH), toutes avec les Bruins. Sa place a toutefois été compromise lorsque les Milt Schmidt, Woody Dumart et Bobby Bauer (la « kraut line » ou ligne choucroute en français) sont revenus de la Guerre.
« Il avait le choix de rester sur le banc à Boston ou de jouer dans la Ligue américaine de hockey (LAH), raconte l’historien Paul Foisy. Pour lui, c’était plus payant de jouer dans la ligue américaine parce qu’il était un bon compteur. Ça lui permettait de toucher des bonis. »
Jean-Paul Gladu a joué dans la LAH durant 11 saisons. Il a défendu les couleurs des Bears de Hershey, des Flyers de Saint-Louis, des Barons de Cleveland et des Reds de Providence. Sa carrière professionnelle s’est terminée lorsqu’il a refusé de se rapporter aux Warriors de Syracuse, où il venait d’être échangé, en février 1954.
Il est ensuite revenu à Saint-Hyacinthe, où il s’est impliqué dans le hockey. Il a notamment été l’entraîneur du Junior Pepsi dans la Ligue junior de Montréal et des Gaulois dans la Ligue senior provinciale à la fin des années 60.
On lui doit également le bar J.-P. Gladu au centre-ville de Saint-Hyacinthe, qui était à l’époque un lieu de rassemblement pour les sportifs maskoutains. M. Gladu avait fait l’acquisition de la taverne en 1965 et lui avait donné son nom. Il en aurait été le propriétaire jusqu’au milieu des années 80, selon nos informations. Il avait alors vendu le bar à Jean-Paul Chartier.
Présent au lancement de l’ouvrage de référence 100 ans de hockey à Saint-Hyacinthe, en 2011, Jean-Paul Gladu avait été élu « meilleur joueur de hockey provenant de Saint-Hyacinthe » dans le cadre d’un concours.