15 décembre 2011 - 00:00
Affaire Diane Grégoire : une longue attente
Par: Martin Bourassa

31 janvier 2008

Paul Laplante signale la disparition de sa femme, Diane Grégoire. Selon ses dires, elle ne se serait pas présentée à l’heure prévue dans le stationnement des Promenades Saint-Bruno, après une journée de magasinage.

7 février

La Police de Longueuil tient une opération aux Promenades Saint-Bruno. Ni les bandes vidéo, ni les témoignages ne peuvent confirmer que Mme Grégoire est entrée au centre commercial.

12 février

Paul Laplante demande à l’avocat Jean-Pierre Rancourt de le représenter devant les médias. Il mettra fin à son mandat le 28 février.

2 avril

Le Comité de recherches de Diane Grégoire voit le jour. Paul Laplante n’en fait pas partie. Le 20 avril, 200 personnes participent à une marche de soutien.

Fin avril

La maison de Diane Grégoire, située sur le chemin Rapide Plat, est vendue par Paul Laplante.

5 mai

La police de Longueuil confirme que Paul Laplante refuse de passer un test de polygraphe. La police saisit du matériel informatique à sa résidence le 14 mai et entreprend des fouilles à Saint-Liboire et à La Présentation.

Juillet

Paul Laplante quitte la région pour s’installer à Montréal. Un mois plus tard, la police fouillera de fond en comble son ancienne résidence.

21 septembre

La fille de Diane Grégoire, Élizabeth, tient un rassemblement en l’honneur de sa mère au Parc Les Salines. Plus de 100 personnes y participent.

31 janvier 2009

Une cérémonie de paix est organisée à la chapelle du Précieux-Sang pour souligner le premier anniversaire de cette disparition.

Février 2009

Les nièces de Paul Laplante brisent le silence dans une entrevue exclusive au Courrier. Elles offrent leur soutien aux enfants de Mme Grégoire et s’expliquent mal la décision de leur oncle de refuser de se soumettre au polygraphe.

Janvier 2010

Deux ans plus tard, l’enquête piétine malgré les 224 informations du public reçues par la Police de Longueuil. Les recherches sur le terrain n’ont rien donné.

20 septembre

Au palais de justice de Saint-Hyacinthe, Paul Laplante plaide non coupable à une accusation de harcèlement à l’endroit d’un parent de Mme Grégoire.

Janvier 2011

En entrevue au Courrier pour souligner les trois ans de la disparition de sa mère, Élizabeth confie sa peine et sa volonté d’aller de l’avant. « J’envisage l’avenir un jour à la fois, je vis aujourd’hui. Demain, ce sera une autre histoire. »

Septembre 2011

Les policiers investissent une porcherie de Saint-Valérien-de-Milton pour ratisser et tamiser 10 000 pieds carrés de terrain. Ils traitent dorénavant la disparition de Mme Grégoire comme un homicide. L’opération prendra fin en novembre.

22 septembre

Élizabeth Laplante tient un bref point de presse lors duquel elle réitère sa confiance envers les policiers.

21 novembre

On découvre un corps dans un boisé de Coteau-du-Lac. L’enquête passe entre les mains de la Sûreté du Québec.

29 novembre

On confirme que les restes retrouvés sont ceux de Diane Grégoire.

13 décembre

La SQ procède à l’arrestation de Paul Laplante à Saint-Hyacinthe.

14 décembre

Paul Laplante comparaît au Palais de justice de Valleyfield pour répondre à une accusation de meurtre au premier degré (prémédité). Il devra revenir en cour le 21 décembre pour la suite des procédures.

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