27 septembre 2018 - 00:00
Alex Burger, en solo et sans compromis
Par: Maxime Prévost Durand
Alex Burger a présenté un premier EP, À’ment donné, plus tôt au printemps. Photo courtoisie

Alex Burger a présenté un premier EP, À’ment donné, plus tôt au printemps. Photo courtoisie

Alex Burger a présenté un premier EP, À’ment donné, plus tôt au printemps. Photo courtoisie

Alex Burger a présenté un premier EP, À’ment donné, plus tôt au printemps. Photo courtoisie

Membre depuis plusieurs années de la formation Caltâr-Bateau, Alexandre Beauregard a profité de la pause annoncée par le groupe l’an dernier pour se lancer dans l’aventure solo sous le nom de scène Alex Burger, en référence au surnom que lui donnent ses amis. Cette nouvelle expérience musicale lui permet de créer des chansons sans compromis et l’a même amené à se tailler une place en demi-finale du Festival international de la chanson de Granby cet été.


Déjà fort d’un premier EP paru en juin dernier, intitulé À’ment donné, Alex Burger se donne la liberté d’explorer différents styles. Il va à la fois puiser dans les sonorités country pour la chanson « Pays chauds », puis revient vers le rock’n’roll sur « Le rock & drôle du bord d’la 20 » et les guitares plus lourdes sur « Blood merci (straight to jail) ».

« Dans ma tête, c’est un EP assez homogène, mais je me rends compte que ça va dans plusieurs directions. Je suis quelqu’un d’assez changeant », lance-t-il en riant dans une entrevue avec LE COURRIER.

Bien qu’il s’agisse d’un projet solo, Alex n’a pas pu s’empêcher de faire appel à certains de ses fidèles collaborateurs de Caltâr-Bateau pour donner vie à ses chansons, soit Elliot Durocher à la guitare, Étienne Dupré à la basse et Mandela Coupal à la batterie.

À peine deux mois après le lancement du EP, l’auteur-compositeur-interprète faisait déjà sa marque en se retrouvant en demi-finale du Festival international de la chanson de Granby. Même s’il n’a pas réussi à atteindre la finale du prestigieux concours, il en retient de bien belles choses. « C’était vraiment le fun de participer aux cours plus techniques et aux cours de chant. Ça a été très demandant comme expérience, mais c’était le fun. »

Cela s’inscrivait dans un été fort chargé en spectacles, alors qu’il est monté sur la scène de nombreux bars pour partager ses chansons avec le public. « Je veux que ma musique parle au monde et je veux la jouer devant le monde, soutient-il. Je veux faire oublier aux gens que la musique s’écoute sur l’ordi maintenant. »

Il prend d’ailleurs en exemple le groupe Québec Redneck Bluegrass Project, dont la musique est peu connue du grand public, mais dont les salles sont toujours pleines. « C’est un groupe qui bâtit son image avec ses shows. Même si ce n’est pas vraiment mon style de musique, c’est un modèle que je trouve intéressant. Ça fait plus roots. »

Alex Burger aura l’occasion de jouer ses chansons au Zaricot pour la première fois vendredi soir, alors qu’il assurera la première partie de Mon Doux Saigneur dans un spectacle à saveur maskoutaine. « J’ai habité en appart à Saint-Hyacinthe avec Emerick [St-Cyr Labbé, alias Mon Doux Saigneur] », souligne-t-il. Les musiciens qui ont collaboré à son EP sont d’ailleurs ceux qui accompagnent Mon Doux Saigneur sur disque et sur scène. « Ce sera un beau party de famille », assure Alex Burger.

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