31 mai 2018 - 00:00
Andie Duquette et le rêve américain
Par: Maxime Prévost Durand
L’album Here We Are, deuxième de la chanteuse Andie Duquette et premier en anglais, traverse la frontière américaine grâce à une entente avec Spectra Music Group.

L’album Here We Are, deuxième de la chanteuse Andie Duquette et premier en anglais, traverse la frontière américaine grâce à une entente avec Spectra Music Group.

L’album Here We Are, deuxième de la chanteuse Andie Duquette et premier en anglais, traverse la frontière américaine grâce à une entente avec Spectra Music Group.

L’album Here We Are, deuxième de la chanteuse Andie Duquette et premier en anglais, traverse la frontière américaine grâce à une entente avec Spectra Music Group.

Tout récemment, la chanteuse maskoutaine Andie Duquette a vu le début d’un rêve prendre forme : celui du rêve américain. Grâce à son album anglophone Here We Are, lancé au Québec et au Canada anglais à l’automne, la pétillante brunette a attiré l’attention de Spectra Music Group, aux États-Unis, avec qui elle a signé une licence.


« C’est un peu surréaliste encore, a lancé Andie Duquette lors d’une rencontre avec LE COURRIER. Pour n’importe quel artiste, c’est le rêve ultime. Je touche du bois! Je suis vraiment fière. »

Découverte lors de la première saison de La Voix, en 2013, la Maskoutaine avait fait paraître un premier disque en français, Ton Problème, mettant de l’avant son cœur de rockeuse. Afin de marquer le tournant anglophone avec Here We Are, Andie Duquette a ajouté une saveur country à la recette pour en faire un savoureux mélange de country rock.

« Le projet était beaucoup plus rock au début et, en le faisant écouter à des gens, on nous a suggéré d’y ajouter une twist country, raconte la chanteuse de 30 ans. Le country n’est jamais bien loin du blues et du rock, c’est très similaire, donc ça s’est fait naturellement. On n’est pas des puristes non plus, on est dans les plus heavy du country. Je pense que c’est ce qui a intéressé la compagnie de disque [aux États-Unis], c’est différent. »

Andie Duquette ne cache pas que, derrière ce premier effort en anglais, l’ambition américaine était bien présente. « Le but avec l’album en anglais, c’était d’essayer d’obtenir une licence aux États-Unis. On voulait avoir un produit fini à offrir aux compagnies de disque là-bas. »

Son réalisateur a partagé un dossier contenant l’album à différentes maisons de disque américaines et Spectra Music Group a décidé de lui offrir l’opportunité de traverser la frontière. Tout ça, sans même mettre un pied aux États-Unis. « Comme on est en 2018, je ne les ai jamais rencontrés en personne », lance la Maskoutaine.

En plus de voir son album distribué aux États-Unis dès cet été, l’entente lui permettra de faire la première partie de l’un de leurs artistes. « Je ne sais pas encore avec qui, mais ils ont des idées en tête. Ce sera à suivre. »

À jamais

Presque au même moment où elle annonçait sa signature aux États-Unis, Andie Duquette lançait une nouvelle chanson francophone, « À jamais », signe d’un nouveau projet à venir.

« On ne sait pas encore si ce sera un EP ou un album, indique-t-elle. On est bien “go with the flow”. Mais une chose est sûre, on n’abandonne pas le français. »

D’ici la parution de nouveau matériel, Andie Duquette compte remonter sur scène cet été. « Le studio, c’est un passage obligé, mais ce n’est vraiment pas ce que je préfère. J’aime surtout être sur le stage avec ma gang de gars. C’est ce que j’ai hâte de faire », conclut-elle.

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