27 mai 2021 - 07:00
Municipales 2021
André Arpin veut rejoindre le conseil
Par: Rémi Léonard
Le candidat indépendant André Arpin tentera de remporter le siège de représentant du district Hertel–Notre-Dame aux prochaines élections municipales. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le candidat indépendant André Arpin tentera de remporter le siège de représentant du district Hertel–Notre-Dame aux prochaines élections municipales. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Au moins deux candidats seront sur les rangs cet automne en vue de représenter le district Hertel–Notre-Dame au conseil municipal. En plus d’Annabelle T.Palardy, André Arpin a aussi annoncé ses intentions. Résident du secteur, entrepreneur et bénévole actif, il est connu autant dans le milieu communautaire que dans celui des affaires.

M. Arpin a d’abord fait carrière durant une vingtaine d’années dans le domaine des services financiers en tant que consultant en avantages sociaux, avant d’entreprendre un renouveau dans sa vie et de s’impliquer de plusieurs façons pour venir en aide aux plus vulnérables. « Je voulais redonner à la communauté », a-t-il expliqué en entrevue. Il indique d’ailleurs voir dans cette dualité un avantage pour un élu municipal, celui de pouvoir créer des ponts entre des milieux qui ne se parlent pas toujours.

Durant les 20 dernières années, André Arpin a par exemple donné du temps pour la Moisson maskoutaine ou la Maison l’Alcôve, mais c’est sans doute au Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe où il s’est le plus engagé, particulièrement à l’Accueil fraternel. Il est aussi venu en aide quelque temps en tant que directeur général intérimaire.

Même en voyage, puisqu’il s’est aussi promené à travers le globe, il trouvait le moyen de se rendre utile à la soupe populaire du coin. « Le voyage m’a fait réaliser que je suis à ma place ici, à Saint-Hyacinthe », assure-t-il aujourd’hui. En sol maskoutain, il a par exemple contribué à l’ouverture des Trouvailles de l’abbé Leclerc, en 2014. L’édifice qui abrite la friperie appartient d’ailleurs à l’entreprise immobilière qu’il a lancée en 2001 avec Jeannot Caron, l’actuel conseiller du centre-ville, qu’il avait rencontré auparavant à l’Accueil fraternel. La société Anguru compte aujourd’hui trois édifices regroupant 40 logements destinés à une clientèle à faible revenu.

Depuis environ un an, André Arpin est également administrateur à Habitations Maska, un organisme sans but lucratif apparenté à l’Office d’habitation des Maskoutains et d’Acton et dédié à bonifier l’offre de logements abordables. L’organisme est partie prenante de projets en cours sur les rues Girouard Ouest et Saint-Antoine, au centre-ville, en plus de se voir confier la gestion de plusieurs logements situés dans des immeubles acquis par la Ville.

Il salue d’ailleurs la volonté clairement affichée du conseil actuel d’agir dans le dossier du logement social et abordable. « La Ville de Saint-Hyacinthe va bien en ce moment », évalue d’ailleurs André Arpin, qui se dit néanmoins motivé à apporter sa contribution pour continuer d’améliorer les choses et mettre à profit ses capacités de « rassembleur ».

S’il se dit « rendu là » dans sa vie, il livre toutefois qu’il ne se serait jamais présenté contre Nicole Dion Audette, qui a représenté le district jusqu’à son décès au printemps 2020. S’il a beaucoup de respect pour elle, il ne s’engage pas nécessairement à reprendre tel quel le projet de centre d’activités physiques pour les 50 ans et plus aux Loisirs Notre-Dame, qui a toujours beaucoup compté pour l’ancienne conseillère. Le projet n’a pas encore levé, faute de subvention. Il assure toutefois qu’il faut absolument agir pour améliorer les installations. « C’en est gênant », lance-t-il en parlant du bâtiment actuel et en soulignant que tous les autres quartiers ont été dotés d’un centre communautaire au goût du jour.

Ce grand amateur de vélo se dit partisan de la mobilité urbaine. Questionné sur l’enjeu des horodateurs, ajoutés récemment au Quartier des études supérieures, M. Arpin n’est pas prêt à trancher tout de suite sur leur pertinence. Plus largement, il convient néanmoins qu’un nécessaire jeu « d’essais-erreurs » entoure souvent l’implantation d’horodateurs.

Sur plusieurs enjeux, il souhaite aller cogner aux portes du quartier avant de prendre position. Déjà, il lance toutefois une idée concrète qui semble tomber sous le sens pour lui : l’aménagement d’un parc à chien près de la Faculté de médecine vétérinaire. La seule installation existante à Saint-Hyacinthe se trouve actuellement près de l’autoroute, sur un site voisin à l’usine d’épuration.

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