19 avril 2012 - 00:00
Première substitut au Canada en vue de Londres
Annie Moniqui est prête à toute éventualité
Par: Maxime Desroches
Annie Moniqui a supplanté sa marque personnelle de 7 kg, lors de la classique haltérophile, le 31 mars.

Annie Moniqui a supplanté sa marque personnelle de 7 kg, lors de la classique haltérophile, le 31 mars.

Annie Moniqui a supplanté sa marque personnelle de 7 kg, lors de la classique haltérophile, le 31 mars.

Annie Moniqui a supplanté sa marque personnelle de 7 kg, lors de la classique haltérophile, le 31 mars.

L'haltérophile Annie Moniqui récolte ses meilleurs résultats en carrière depuis qu'elle bénéficie des conseils de l'entraîneur Yvan Darsigny. Le 31 mars, lors de la classique haltérophile, l'une des épreuves servant de qualification olympique, la Maskoutaine a pris le premier rang en levant un combiné de 198 kg, et occupe présentement la quatrième place chez les femmes canadiennes, à moins de trois mois du début des Jeux.

Ce rang, si elle parvient à le conserver, assurerait l’athlète de 22 ans d’être la première sur la liste de réserve de la délégation canadienne à Londres. Or, tout n’est pas encore coulé dans le béton, puisqu’il reste une dernière épreuve qualificative, celle des championnats seniors canadiens, qui auront lieu à Laprairie, les 2 et 3 juin.

« Sincèrement, je crois que cela va être difficile de devancer les trois premières dans le classement pour les Jeux de Londres. Mais le simple fait de me retrouver quatrième démontre que mes efforts ont porté fruit. Étant la première substitut, je me dois d’être prête à prendre le relais si l’une des filles se blesse », affirme l’haltérophile du Club La Machine Rouge.

Une confiance renouvelée

À la classique haltérophile, à Lachute, Moniqui a réalisé de loin sa plus belle performance, pulvérisant son ancienne marque au cumulatif par 7 kg. Si cette progression est attribuable en partie à quelques ajustements techniques, elle croit que c’est au plan psychologique qu’elle a dénoté la plus grande amélioration.

« Je suis confiante comme je ne l’ai jamais été. Mon attitude a beaucoup changé dans la dernière année, autant à l’entraînement qu’en compétition. Puisque j’ai aussi travaillé sur ma force, que je considère être ma principale lacune, j’ai gagné en confiance par le fait même », constate-t-elle.« En haltérophilie, il n’y a pas que la force qui est nécessaire pour atteindre de bons résultats. L’aspect mental joue pour beaucoup. D’ailleurs, le total (de 198 kg) que j’ai obtenu à la fin mars représente un objectif que je m’étais fixé en vue des championnats canadiens seniors. En ce sens, je suis en avance de deux mois », conclut la Maskoutaine, qui promet de diriger ses énergies vers une participation aux Jeux d’été de 2016.

Trois autres podiums

Du côté féminin, Tali Darsigny, Cynthia Barrette et Catherine Darsigny prenaient elles aussi part à la classique haltérophile, le 31 mars. Les trois leveuses du Club La Machine y ont récolté une médaille.

En classe 53 kg, Tali Darsigny a pris le premier rang avec un total de 149 kg, soit 67 kg à l’arraché et 82 kg à l’épaulé jeté. Sa cousine Catherine a aussi obtenu l’or, en classe 63 kg, grâce à un cumulatif de 157 kg (67 et 90 kg). Cynthia Barrette a quant à elle terminé en deuxième position chez les 48 kg. Son total de 118 kg lui a permis de se qualifier pour les championnats canadiens seniors.Chez les hommes, Dominic Lussier a pris la quatrième place en classe 69 kg avec un cumulatif de 258 kg. Le Maskoutain n’est pas encore tout à fait rétabli d’une blessure au genou. Ses coéquipiers Samuel Pietracupa et Gabriel Rajotte ont pris la septième et la 10 e position respectivement dans cette même catégorie de poids.Finalement, Maxime Leblanc a terminé quatrième en classe 94 kg, avec un total de 248 kg.

image