27 septembre 2018 - 00:00
Parti libéral du Québec
Annie Pelletier a toujours le sourire aux lèvres
Par: Rémi Léonard
La campagne a passé « beaucoup trop vite » pour Annie Pelletier, qui assure avoir adoré sa première expérience en politique provinciale. Photothèque | Le Courrier ©

La campagne a passé « beaucoup trop vite » pour Annie Pelletier, qui assure avoir adoré sa première expérience en politique provinciale. Photothèque | Le Courrier ©

La campagne a passé « beaucoup trop vite » pour Annie Pelletier, qui assure avoir adoré sa première expérience en politique provinciale. Photothèque | Le Courrier ©

La campagne a passé « beaucoup trop vite » pour Annie Pelletier, qui assure avoir adoré sa première expérience en politique provinciale. Photothèque | Le Courrier ©

La candidate Annie Pelletier n’a pas perdu une once de motivation depuis le début de sa campagne, toujours prête à aller à la rencontre des gens de la circonscription.


Avec deux courses électorales à son actif (au municipal), cette première expérience en politique provinciale lui a définitivement donné la piqûre. « C’est encore plus dynamisant », a-t-elle rapporté. L’exercice lui a permis de faire de « belles rencontres » et d’en apprendre plus sur la périphérie de Saint-Hyacinthe, elle qui connaît mieux la ville-centre, et plus particulièrement le quartier Saint-Sacrement, qu’elle représente au conseil municipal. Faire le tour de la circonscription aura été bien formateur, notamment sur les questions agricoles, a-t-elle indiqué. Sillonner les rangs de la région l’a mise en contact avec des producteurs, mais aussi des productrices et des jeunes de la relève. « J’ai appris beaucoup sur l’agriculture », a-t-elle reconnu.

L’aspirante députée ne cache pas que la campagne aura été exigeante, particulièrement les exercices de débats oratoires, qu’elle a trouvés difficiles, a-t-elle reconnu. Compte tenu du nombre et de la complexité des dossiers en jeu, « ça prend un grand connaisseur » pour exceller dans un tel contexte. « Parfois, j’aurais aimé me trouver dans le rôle inverse, être dans la salle et pouvoir poser des questions », a-t-elle commenté.

Mme Pelletier tire néanmoins un bilan positif de cette campagne, qui a démarré dans les faits dès cet été, et parle d’une belle expérience personnelle. Elle entrevoit déjà la préparation d’un nouveau cycle électoral dans quatre ans. « La politique est devenue une passion pour moi. Je suis vraiment contente d’avoir fait le choix de dire oui [pour représenter le Parti libéral] », a-t-elle exprimé, signalant qu’une réflexion s’est imposée avant d’accepter.

Annie Pelletier a même rappelé son fâcheux incident survenu sur le fleuve en juin 2017, où une simple journée de pêche s’est transformée en sauvetage nautique, en parlant comme d’un événement-clé dans sa décision. « Sur le bateau [pendant qu’il coulait], je me suis dit qu’il fallait que je continue en politique. Que les gens ont besoin de moi », a-t-elle alors pensé.

Son apport passe entre autres par sa « grande écoute » lors de chacune des rencontres, une qualité importante pour les citoyens, d’après elle. Elle entend certainement entamer la dernière ligne droite de cette campagne comme elle l’a commencée : dans la bonne humeur. « On a réussi à échanger dans le respect », a-t-elle aussi souligné en parlant des interactions avec ses trois autres adversaires.

Dernières annonces

Annie Pelletier a annoncé la semaine dernière qu’elle compte sur l’ouverture d’une super-clinique dans la région maskoutaine avec un prochain gouvernement libéral. Cette semaine, elle a proposé de s’attaquer de front à la pénurie de main-d’œuvre dans la région en misant sur « des mesures d’intégration accrues pour les travailleurs étrangers ». 

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