17 mai 2018 - 00:00
Apprendre de nos erreurs, c’est difficile!
Par: Le Courrier

Lorsque nos enfants font des coups de sans-desseins, la première chose qu’on leur apprend, c’est de s’excuser ou de demander pardon.


Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer, mais quand on devient grand, on dirait que c’est de plus en plus difficile d’admettre nos torts ou de simplement s’excuser. Et c’est encore pire chez nos dirigeants et nos élus.

Les dirigeants de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) et les commissaires ont pris une décision, par l’entremise de la Ville de Saint-Hyacinthe qui doit lui céder un terrain (ce qui n’était toujours pas fait la semaine dernière), de construire une nouvelle école primaire à La Providence en prévision d’une croissance dans cinq ans. Ce terrain fut choisi sans aucun appel d’offres, de gré à gré, comme dans le bon vieux temps. Comme avec le projet Réseau Sélection. 

À la suite de la sortie du Groupe Robin qui se dit prêt à donner un terrain lui aussi, les citoyens de Douville demandent plutôt qu’une école soit construite dans leur secteur, car il y a déjà 120 élèves de ce secteur qui doivent être transportés dans un autre. Je pense qu’il y a sûrement un coût pour tous ces déplacements depuis des années! Il faut que ça cesse.

À tout problème, il y a multitude de solutions. Parfois simples, parfois compliquées. Celle-ci est pourtant toute simple, faites un SWAP tout simplement. Prenez le terrain du Groupe Robin pour la nouvelle école tout de suite. Vous réglez 90 % des problèmes d’aujourd’hui. Et si vos prévisions sont exactes, dans trois, quatre ou cinq ans, faites une nouvelle école à La Providence. Vous aurez déjà le terrain. Et par le fait même, vous respecterez votre entente avec le promoteur du Domaine sur le Vert. La seule chose que je peux dire au Groupe Robin c’est : « déguédine caline ».

Selon M. Bousquet, c’est au conseil des commissaires que les citoyens doivent aller et non au conseil municipal. J’ai bien hâte de voir leurs réponses à eux aussi. Et pourquoi pas à l’Assemblée nationale aussi (via Mme Soucy)? Il faut qu’ils sachent qu’il y a des problèmes à régler aujourd’hui avant ceux de demain.

Mais la CSSH dira sûrement non à tout cela. Dans un premier temps, ils n’admettront pas (pour ne pas dire jamais) qu’ils se sont trompés. Dans un deuxième temps, c’est beaucoup trop simple pour eux.

Et si la CSSH s’entête dans sa décision de construire pour le futur en laissant les problèmes d’aujourd’hui de côté, il y a encore une solution toute simple. Il y a des élections scolaires cet automne, mettons tout ce beau monde dehors. Il y a 11 circonscriptions, ça prend 11 citoyens qui veulent s’impliquer vraiment pour le bien de nos enfants. J’en suis un, il n’en manque que 10 autres. 

 

Daniel Malenfant,
Secteur Bois-Joli

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