16 août 2012 - 00:00
Arpin ouvre son jeu
Par: Le Courrier
La candidate libérale Louise Arpin était entourée des membres de sa famille pour inaugurer lundi son local électoral du boul. Casavant Ouest.

La candidate libérale Louise Arpin était entourée des membres de sa famille pour inaugurer lundi son local électoral du boul. Casavant Ouest.

La candidate libérale Louise Arpin était entourée des membres de sa famille pour inaugurer lundi son local électoral du boul. Casavant Ouest.

La candidate libérale Louise Arpin était entourée des membres de sa famille pour inaugurer lundi son local électoral du boul. Casavant Ouest.

En livrant lundi soir son premier discours électoral, la candidate du Parti libéral dans la circonscription de Saint-Hyacinthe, Louise Arpin, a décoché quelques flèches en direction de son adversaire péquiste, Émilien Pelletier, au grand plaisir des nombreux partisans qui l'entouraient à son local de campagne.

« Si M. Pelletier était honnête, il reconnaîtrait que si plusieurs dossiers ont pu se concrétiser avec l’aide du gouvernement du Québec, c’est grâce au travail des libéraux d’ici, qui ont plus d’influence à Québec que notre député actuel », a-t-elle lancé, déclenchant les applaudissements.

Mme Arpin, qui est conseillère municipale à la Ville de Saint-Hyacinthe, venait de faire « une mise au point » à propos des importantes subventions obtenues par la municipalité dans le dossier de la biométhanisation à la station d’épuration, juste avant le déclenchement des élections. Elle a soutenu que contrairement à ce qui a pu circuler, M. Pelletier n’a joué aucun rôle dans le dossier. « C’est le sénateur Jean-Guy Dagenais et le ministre Arcand qui ont permis de faire débloquer ces subventions », a-t-elle soutenu.Poursuivant sur sa lancée, Mme Arpin a signalé que M. Pelletier, un ancien conseiller municipal, avait pu bénéficier du régime de retraite des élus et d’une allocation de transition au moment où il a quitté le conseil municipal, allocation qu’elle a contribué à faire abolir en 2010. « Est-il prêt à renoncer publiquement à son allocation de départ (de l’Assemblée nationale) lorsqu’il sera battu le 4 septembre? », a-t-elle questionné, faisant allusion à l’engagement pris par la chef du PQ, Pauline Marois, d’ignorer cette allocation lorsqu’elle y aura droit.Louise Arpin s’est ensuite attardée à la Coalition Avenir Québec (CAQ) et à ses candidats vedettes qui, selon elle, finiront par rivaliser en popularité avec leur chef, François Legault. « La CAQ, c’est un autre nid à chicane comme le Parti québécois », soutient-elle.C’est donc en faisant tonner ses canons que la candidate libérale, plutôt discrète jusque-là, a inauguré lundi son local électoral et lancé sa campagne. Abordant son programme, elle s’est engagée à faire en sorte que Saint-Hyacinthe soit reliée à Granby par une piste cyclable le plus rapidement possible, et éventuellement à Oka. Elle entend aussi faire progresser le « fameux dossier du tunnel » du boulevard Casavant. « Vous pourrez même dire qu’avec Louise Arpin, vous verrez la lumière au bout du tunnel !» Interrogée sur ce point par LE COURRIER, Mme Arpin n’a cependant pas précisé si elle préférait le tunnel ferroviaire à l’option du passage à niveau. Se disant « la candidate de l’emploi et du développement », elle souhaite valoriser Saint-Hyacinthe dans son rôle de centre des congrès et propose à cet égard la mise en place d’un plan directeur d’investissements. Relancer le dossier de l’agrandissement de l’urgence de l’hôpital Honoré-Mercier fait également partie de ses priorités.À propos de son local électoral, Mme Arpin a précisé dans un communiqué que l’emplacement de la rue des Cascades, maintenant occupé par le PQ, avait été rapidement écarté des autres possibilités en raison de la rareté du stationnement à cet endroit (et non parce que le PQ l’a obtenu avant le Parti libéral). « Il n’y a rien d’anecdotique quant au choix de notre local électoral », assure-t-elle.

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