30 avril 2015 - 00:00
Rodéo professionnel au Salon du Cheval
Assis sur un taureau comme sur une chaise berçante
Par: Maxime Prévost Durand
Nicolas Brien, un cowboy de Sainte-Madeleine, sera en action samedi au rodéo présenté au Salon du Cheval. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nicolas Brien, un cowboy de Sainte-Madeleine, sera en action samedi au rodéo présenté au Salon du Cheval. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nicolas Brien, un cowboy de Sainte-Madeleine, sera en action samedi au rodéo présenté au Salon du Cheval. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nicolas Brien, un cowboy de Sainte-Madeleine, sera en action samedi au rodéo présenté au Salon du Cheval. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Imaginez-vous assis dans votre chaise berçante au beau milieu de votre salon. Le confort, non? Et si on vous disait que l'on peut reproduire cette sensation sur le dos d'un taureau lors d'un rodéo?

L’image peut sembler forte. Mais le multiple champion de l’Association des cowboys de l’Est du Canada en saison, le Madeleinois Nicolas Brien, se permet la comparaison. « Quand tu es assis à la bonne place sur le taureau, c’est comme être assis dans une chaise berçante », soutient-il.

Encore faut-il y rester pendant les huit secondes nécessaires pour que la performance soit jugée, tout en résistant aux furies du taureau. Un art que semble plutôt bien maîtriser Nicolas Brien, l’un des cowboys québécois les plus en vue sur les circuits de l’Association des cowboys de l’Est du Canada (ACEC) et de l’Association internationale de rodéo professionnel (AIRP).

Le jeune homme de 27 ans pratique cette discipline extrême depuis huit saisons déjà. Il compte à son palmarès trois titres de l’ACEC en saison, en plus d’avoir remporté la finale l’an dernier, et trois participations aux finales de l’AIRP en Oklahoma. Il est également champion en titre de la Coupe Canada de rodéo à dos de taureau, acquis à Saint-Tite l’automne dernier.

Malgré son parcours rempli de succès, il n’a pas été épargné par les blessures dans un sport où les risques sont grands. « On a toujours des bleus ou des coupures », indique-t-il, en plus d’avouer traîner des blessures mineures avec lui. « Mais ça fait partie du sport! »

Il a été gravement blessé une seule fois dans sa carrière, lorsqu’il a été encorné à l’épaule par un taureau après sa prestation, subissant une fracture. « C’était lors de la dernière compétition de la saison », se souvient-il.

Même s’il a douté à cet instant qu’il remonterait un jour sur un taureau, sa passion pour la discipline a pris le dessus et il a recommencé à peine quelques mois plus tard.

Ce samedi soir, il tentera de remporter l’épreuve professionnelle de rodéo tenue dans le cadre du Salon du Cheval au Stade L.-P.-Gaucher à compter de 20 h. Il s’agira de sa quatrième compétition cette saison.

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