5 mai 2016 - 00:00
Humania Assurance
Au centre-ville pour y rester
Par: Martin Bourassa
Au centre-ville pour y rester

Au centre-ville pour y rester

Au centre-ville pour y rester

Au centre-ville pour y rester

Richard Gagnon, président et chef de la direction d’Humania Assurance.

Richard Gagnon, président et chef de la direction d’Humania Assurance.

L’assemblée générale annuelle de la société Humania Assurance est toujours une occasion privilégiée de faire un brin de jasette avec son président et chef de la direction, Richard Gagnon. Outre l’incontournable bilan financier de la dernière année, nous en avons profité pour discuter du centre-ville et de stationnement.

D’entrée de jeu, M. Gagnon n’a que de bons mots pour le centre-ville de Saint-Hyacinthe. Il s’y plait autant que les 140 employés qui logent au siège social de la rue Girouard, ce qui en fait l’un des plus importants employeurs.

« Quand on se compare, on ­pourrait peut-être trouver mieux, mais on pourrait certainement trouver bien pire. Nous contribuons à la revitalisation du centre-ville. Nous avons investi des millions de dollars ces dernières années pour revamper complètement notre bâtiment. Nous venons d’y ajouter un 5e étage et d’y relocaliser la cafétéria avec une vue exceptionnelle. Le centre-ville nous procure également un avantage stratégique pour recruter du personnel. Il est à ­plusieurs égards beaucoup plus attrayant que celui de Montréal par exemple. »

Le grand patron d’Humania Assurance affirme qu’il n’a pas été sollicité par les promoteurs des deux tours à bureaux de prestige qui s’annoncent près de l’autoroute 20. Il se réjouit cependant du message que ces chantiers envoient à l’extérieur. « De nouvelles options s’ajoutent dans le secteur du bureau à Saint-Hyacinthe et c’est tant mieux. Chez Humania, nous avons encore de l’espace pour croître de l’intérieur, mais dans quatre ou cinq ans, il se pourrait que l’on doive regarder d’autres options complémentaires, sans pour autant bouger notre siège social. »

Et la problématique du stationnement n’en est pas vraiment une ­selon lui, du moins pas pour son personnel et sa clientèle. « Nous avons dû nous ajuster un peu avec la ­présence des horodateurs, mais rien de majeur. Il faut dire que nos visiteurs sont habitués à bien pire ailleurs au ­niveau du stationnement. »

Il ne faut donc pas compter sur l’apport financier d’Humania Assurance pour assurer la construction d’un éventuel stationnement étage derrière le centre des arts, par la location d’espaces réservés aux employés. « Non, nous n’avons pas d’intérêt pour cela. Si le besoin se fait sentir, nous avons toujours l’option d’utiliser le terrain que nous mettons à la disposition des autobus municipaux, à proximité de nos bureaux. »

De bons résultats

Sur le plan financier, l’année 2015 a été bonne pour l’assureur maskoutain, malgré un bénéfice net de 4,5 M$, en baisse de 400 000 $ par rapport à l’exercice précédent. Le renforcement des réserves actuarielles et les investissements en cours dans le plan stratégique sont les principaux ­facteurs reliés à cette diminution du bénéfice, selon M. Gagnon. « Les faibles taux d’intérêt et les bas rendements sur les marchés compliquent la vie de tous les assureurs », dit-il.

Les revenus bruts de l’entreprise ont toutefois connu une hausse importante de 12,1 % atteignant 152,5 millions de dollars. De son côté, l’actif d’Humania Assurance s’est accru de 7,7 % et s’élève à 514 millions de dollars.

Pour 2016, l’entreprise continuera de garder le cap sur son plan stratégique 2015-2018 en misant principalement sur la croissance hors Québec et le développement d’une offre de produits et services sur le Web. « Pour soutenir notre croissance, nous avons le choix de diversifier nos produits et ainsi de nous éparpiller ou bien de développer des produits de niche et d’élargir notre marché à l’extérieur [du Québec]. Nous avons choisi cette dernière option et elle nous sourit », ajoute M. Gagnon.

Au terme de l’année 2015, Humania Assurance a réussi à maintenir sa présence dans les marchés hors Québec, alors que 31 % [+1 %] de ses ventes d’assurance individuelle, incluant sa filiale La Survivance-Voyage, ont été réalisées principalement en Ontario et dans l’Ouest canadien. De plus, 22 % [+5 %] de ses ventes ont été effectuées en ligne par le biais de conseillers indépendants.

image