24 avril 2014 - 00:00
Collision évitée de justesse au passage à niveau sur la 20
Aucune blessure, mais la peur de sa vie
Par: Maxime Prévost Durand
Une autre collision a été évitée de justesse à la hauteur du passage à niveau de l'autoroute 20 à Saint-Hyacinthe le 16 avril alors qu'un train traversait.

Une autre collision a été évitée de justesse à la hauteur du passage à niveau de l'autoroute 20 à Saint-Hyacinthe le 16 avril alors qu'un train traversait.

Une autre collision a été évitée de justesse à la hauteur du passage à niveau de l'autoroute 20 à Saint-Hyacinthe le 16 avril alors qu'un train traversait.

Une autre collision a été évitée de justesse à la hauteur du passage à niveau de l'autoroute 20 à Saint-Hyacinthe le 16 avril alors qu'un train traversait.

Le passage à niveau de l'autoroute 20 a fait des siennes une fois de plus le 16 avril. Heureusement, cette fois, pas de blessés. Mais André Martin, un automobiliste de la région, a eu la peur de sa vie.

Alors qu’il revenait de Montréal, M. Martin a dû s’immobiliser sur l’autoroute 20 afin de laisser passer un train qui traversait le passage à niveau. Une seule voiture le précédait avant le chemin de fer.

Bien arrêté, il a vu dans son rétroviseur un camion transportant deux tracteurs sur une remorque arriver à pleine vitesse derrière lui. Le conducteur du camion, n’ayant pas assez de temps pour freiner, n’a eu d’autres choix que de lancer son véhicule dans le terre-plein central de l’autoroute 20 afin d’éviter une catastrophe, une collision qui aurait pu faire des blessés graves, voire mener à des conséquences encore plus dramatiques.« Il est passé à quatre pieds de moi! Je dois une fière chandelle au chauffeur du camion pour la manoeuvre qu’il a réalisée, sinon je ne pourrais peut-être pas vous parler en ce moment », a raconté André Martin dans un entretien avec LE COURRIER.« Le camion s’est arrêté à environ 20 pieds du train, qui traînait un wagon-citerne. S’il y avait eu une collision avec le train, on aurait pu craindre le pire. »Il presse les autorités à rendre le tout plus sécuritaire afin que ce genre de situation ne se reproduise plus. Il a d’ailleurs écrit à la Ville de Saint-Hyacinthe, à la Sûreté du Québec, au ministère des Transports et aux conseillers municipaux de la Ville dans l’espoir de les sensibiliser.« Avant qu’il arrive quelque chose de sérieux et qu’on se dise « on aurait dû… », il faudrait faire quelque chose. Si au moins il pouvait y avoir un panneau avec des lumières clignotantes plus loin afin de signaler qu’un train traverse, ce serait la moindre des choses », offre-t-il comme solution à court terme. Présentement, un panneau signale la présence d’un train en direction de Québec et il est situé tout près du chemin de fer, collé au viaduc Laframboise (sortie 130-N).Il croit qu’il aurait été bon de remédier à la situation en profitant de la reconstruction à venir du viaduc du boulevard Laframboise. « Tant qu’à faire quelque chose [avec le viaduc], ça aurait été aussi bien de faire les deux en même temps. »

Deux accidents en moins d’un an

En novembre 2013, un autre accident s’était produit à l’approche du passage à niveau, mais cette fois en direction de Montréal. Le conducteur d’une camionnette était entré en collision avec un poids lourd et avait subi d’importantes blessures.

À ce moment, le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, avait laissé entendre qu’il fallait être « proactif » et « ne pas attendre un accident plus grave ».À maintes reprises, le ministère des Transports a maintenu sa position sur ce passage à niveau, jugeant que les coûts étaient trop élevés et le motif de sécurité routière négligeable pour entamer un projet d’étagement du chemin de fer au niveau de l’autoroute.

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