Nous voilà à la mi-juin et on ne peut pas dire que ça se bouscule en vue des élections municipales de novembre à Saint-Hyacinthe.

Du moins au poste de maire, où on s’attend à une certaine effervescence compte tenu du retrait annoncé du maire Claude Bernier. Il serait très surprenant que le seul candidat en lice à ce jour, Pierre Rhéaume, soit élu par acclamation. Outre M. Rhéaume, personne n’a encore annoncé ses intentions publiquement, même si certains laissent courir des rumeurs.Avis aux intéressés, il reste grosso modo une semaine pour se manifester avant les vacances estivales. Se lancer entre les fêtes de la Saint-Jean et la fête du Travail n’est certes pas la période idéale pour maximiser le buzz et la visibilité autour de sa candidature. En juillet et août, les Maskoutains auront d’autres priorités.Cela dit, les postulants sont invités à se préparer adéquatement.Ils ne devront pas s’étonner, dans le contexte politique qui prévaut actuellement au Québec, de se faire questionner sur l’identité et la profession de leurs organisateurs de campagne, ceux qui travaillent souvent dans l’ombre. Une ou deux questions sur le financement de leur campagne risquent aussi de s’ajouter.Bien entendu, les candidats à la mairie de Saint-Hyacinthe, tout comme les candidats au poste de conseillers, seront invités à exposer leur point de vue sur le Centre local de développement et la Cité de la biotechnologie. Ces sujets seront incontournables et risquent de faire l’objet d’un segment lors d’un éventuel débat à la mairie.On devrait aussi avoir l’occasion de débattre de grandes orientations municipales en matière de développement économique, de tourisme et de loisirs. Sans compter un paquet de sujets tout aussi pertinents comme la culture, la mise en valeur du patrimoine, le développement du logement social et le régime de retraite des employés municipaux. Un brassage d’idées aux quatre ans, surtout après un règne continu à la mairie de 21 ans, sera certes le bienvenu à Saint-Hyacinthe.

M.B.