16 mars 2017 - 00:00
Projet de loi 122
Avis publics et journaux vont de pair, dit Simon Giard
Par: Benoit Lapierre
Simon Giard, président de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe.

Simon Giard, président de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe.

Simon Giard, président de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe.

Simon Giard, président de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe.

Le président de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe, Simon Giard, ne croit pas que le gouvernement devrait accorder aux villes la liberté de faire paraître leurs avis publics uniquement sur leurs sites web, comme le propose le projet de loi 122, dont l’examen en commission parlementaire se poursuit à Québec.


Le président de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe, Simon Giard, ne croit pas que le gouvernement devrait accorder aux villes la liberté de faire paraître leurs avis publics uniquement sur leurs sites web, comme le propose le projet de loi 122, dont l’examen en commission parlementaire se poursuit à Québec.

« Oui, on espère que l’obligation de publier les avis dans les journaux va demeurer, parce que c’est plus démocratique comme ça. Il y a encore beaucoup de gens qui consultent ces pages-là, et on devrait laisser les avis publics où ils sont. C’est aussi une question majeure pour les journaux régionaux », considère-t-il.

Son opinion rejoint donc celle de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), laquelle avait consulté ses membres sur divers aspects du projet de loi 122 avant de présenter, dans un mémoire, ses commentaires à la Commission de l’aménagement du territoire.

Au sujet des avis publics, la FCCQ fait valoir que la publication des avis des municipalités et du gouvernement représente une source de revenu non négligeable pour les médias écrits. « Il apparaît raisonnable de demander aux municipalités de ne pas fragiliser davantage ces médias. De plus, dans un contexte où la population réclame davantage de transparence, il apparait contre-indiqué d’accorder une importance secondaire à la diffusion des avis publics dans les journaux locaux et régionaux qui sont largement lus en région », ajoute la FCCQ.

De son côté, Simon Giard doute fort que les gens, s’ils ne trouvaient plus les avis publics regroupés dans leur journal, se donneraient la peine de les rechercher sur le web.

« Peut-être qu’à la longue, je finirais par en prendre l’habitude, mais il y a encore une trop grande partie de la population qui n’aurait pas ce réflexe-là », soutient le président de la Chambre de commerce. 

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