10 avril 2014 - 00:00
AYOYE!
Par: Pierre Bornais

C’est peut-être le terme utilisé par les stratèges du Parti québécois au terme du scrutin. Comme l’ouvrier qui se donne un coup de marteau sur le pouce en complétant un travail.

Les analyses, lesquelles pourraient être brèves, les choses bougent tellement vite de nos jours!Mais voici quelques constatations et une possible interrogation pour en finir vraiment avec la campagne 2014.D’abord, aussi incroyable que cela puisse paraître, le purgatoire des libéraux aura été de bien courte durée puisque, à peine dix-huit mois après leur avoir montré la porte, les revoilà à la tête du gouvernement.Et pour quatre ans, il ne faut pas l’oublier, compte tenu de leur majorité.« Je me souviens! »; de quoi au juste!Et ils sont partout au Québec.Ensuite, la débandade du PQ n’était pas attendue, même par les plus pessimistes; durant des semaines on a parlé d’une lutte serrée, après un départ sur les chapeaux de roue.Ce qui a entraîné la démission de Mme Marois d’ailleurs, une recette courante dans cette formation politique qui nous a habitués à ce rituel sacrificiel du chef.Et quel spectacle incroyable que de voir les quatre prétendants à sa succession – pour ne pas dire « prétentieux » – prendre position autour de la dépouille. Quelle disgrâce!Enfin, du côté de la CAQ, le résultat final n’est pas aussi catastrophique que pouvaient le laisser croire les résultats préliminaires faisant état du vote par anticipation.Il est remarquable que l’opinion ait pu évoluer ainsi au cours de la dernière semaine et sans la désertion des électeurs de la région de la Capitale nationale, le parti aurait pu accéder au titre d’opposition officielle.Et une interrogation : faut-il poursuivre les travaux de la Commission Charbonneau?Y mettre le temps et les gros sous pour quoi au juste?

image