7 janvier 2016 - 00:00
Prisonnier des eaux pendant près de deux heures
Bandit secouru en pleine rivière Yamaska
Par: Maxime Prévost Durand
Bandit a donné des sueurs froides à sa maîtresse, Jacqueline Daraîche, lorsqu’il est tombé dans la rivière Yamaska. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Bandit a donné des sueurs froides à sa maîtresse, Jacqueline Daraîche, lorsqu’il est tombé dans la rivière Yamaska. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Bandit a donné des sueurs froides à sa maîtresse, Jacqueline Daraîche, lorsqu’il est tombé dans la rivière Yamaska. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Bandit a donné des sueurs froides à sa maîtresse, Jacqueline Daraîche, lorsqu’il est tombé dans la rivière Yamaska. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Une opération sauvetage s’est déroulée sur la rivière Yamaska aux petites heures du matin, le 31 décembre, à Saint-Damase. Un chien un peu trop aventureux s’est retrouvé à l’eau, ­incapable d’en ressortir. Après près de deux heures en détresse, Bandit a été secouru par les pompiers de Saint-Damase.

Vers 4 h 45, la maîtresse de Bandit, ­Jacqueline Daraîche, s’est aperçue que son chien manquait à l’appel. Malgré les clôtures qui entourent le terrain de la maison riveraine du rang du Bas-de-la-Rivière, l’accumulation de neige des jours précédents a permis à l’animal d’accéder sans trop de problème à la ­rivière Yamaska lors de sa sortie matinale.

Voyant des traces menant vers le cours d’eau, Mme Daraîche a vite réalisé que l’animal, l’un de ses trois chiens, était en détresse. « Je suis allée chercher mes ­voisins et on a pris mon canot pour tenter de le sauver », raconte-t-elle.

En raison des glaces qui lui bloquaient le chemin sur l’eau, elle a dû se résigner à retourner vers la rive et à appeler les secours.

Une dizaine de pompiers de Saint-­Damase sont venus en renfort quelques minutes plus tard. Deux d’entre eux sont embarqués dans le canot, pendant que les autres éclairaient la rivière et les retenaient avec des cordes auxquelles ils étaient attachés.

« Comme il y avait déjà un canot, on a été capable de gérer la situation nous-mêmes. Sinon on aurait appelé les pompiers de Saint-Hyacinthe, qui ont une embarcation », fait remarquer le directeur du Service de sécurité incendie de la municipalité, Luc Desrochers.

Tout ce branle-bas de combat s’est ­terminé vers 6 h 15, lorsque les pompiers ont finalement mis la main sur le collier du chien, qui luttait toujours pour sortir de l’eau. Après l’avoir extirpé des eaux glacées, les pompiers sont tout de suite allés à ­l’intérieur de la maison pour réchauffer le rescapé près du poêle à bois. « Ils ont été ­exceptionnels, ils ont fait un travail très ­humain », a témoigné Mme Daraîche.

Un vétérinaire a indiqué que le chien avait souffert d’hypothermie, mais qu’il ne ­garderait aucune séquelle de cette ­mésaventure.

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