27 septembre 2012 - 00:00
Bernard Barré écrit au rédacteur en chef
Par: Le Courrier
Martin BourassaRédacteur en chefLe Courrier de Saint-Hyacinthe

Martin BourassaRédacteur en chefLe Courrier de Saint-Hyacinthe

Je t’appellerai Martin comme tu m’appelles Bernard. Pas de flafla.Je comprends ta frustration profonde de voir que le Couvent de la Métairie, certifié plus que solide par les experts en structure va avoir une seconde vie que l’on souhaite aussi longue que la première. Ton souhait non réalisé de voir disparaître ce monument historique datant de 1899 qui a contribué à la fondation des ex-villes de La Providence et Saint-Joseph te blesse profondément, c’est évident.Difficile à accepter pour une personne aussi importante que toi qui semble convaincu de posséder la vérité et qui espérait un développement résidentiel du puissant Groupe Robin à cet endroit.Le Conseil aura à prendre une décision rapidement concernant d’autres organismes culturels maskoutains qui aimeraient bien avoir un minimum d’espace pour faire fonctionner et développer leur activité. Ton opinion était tranchante et sans appel la semaine dernière en réponse à ces centaines de bénévoles concernés : Vous êtes dehors, restez dehors ou un petit bémol si on vous trouve une place ailleurs, peut-être dans les centres communautaires. Je m’excuse, mais s’il y avait de la place, on le saurait. C’est le mandat de notre directeur Sports, culture et vie communautaire Michel Robidoux. Un exemple, le club d’haltérophilie qui s’entraîne actuellement dans un tout petit local au Centre culturel qui a été ridiculisé par le journaliste Pierre Foglia de La Presse durant les Jeux olympiques. Pas de quoi être fier, je le sais.Bon, j’arrête, mon père, s’il était encore vivant, ne serait pas content puisqu’un des meilleurs conseils qu’il m’a donnés, c’est de ne pas perdre de temps avec quelqu’un qui possède la vérité. Mais, je t’aime bien quand même.En conclusion, j’ai beaucoup d’admiration pour ton talent et je sais pertinemment que tu fais un métier pas facile avec des gens près de toi qui pissent dans tes oreilles et qui voudraient bien pousser ton crayon. Beaucoup de pression et de stress. Je te lève mon chapeau et sympathise avec toi pour ça. Personnellement, je n’ai plus ce problème étant copropriétaire de mon entreprise depuis 2004. Le bonheur total. Mes seuls patrons sont mes électeurs et… ma femme.Bonne semaine!P.S. : Dossier tunnel et passage à niveauDepuis quand un sondage CROP payé par LE COURRIER mérite autant d’attention et d’espace de votre part (février 2011) et qu’un sondage Léger Léger payé par la Ville est bidon? Ouch… Je me sens comme David contre Goliath dans ce dossier. Votre grosse machine est en marche.

Bernard Barré, conseiller municipal La Providence

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