À bord de sa Mygale #77, aux couleurs du Groupe À l’infini, il participera en tout et partout à 17 courses réparties en six événements, tant sur circuit routier qu’urbain, au cours de cette saison. Il en compte déjà quelques-unes à son actif, dont les épreuves tenues en marge du Grand Prix du Canada, à Montréal.
À ce stade de la saison, Bertrand Godin occupe la 2e place du championnat en F1600. Il a terminé deux fois en 2e place trois fois en 3e position et deux fois au 4e rang.
« Notre monoplace est très compétitive. Malgré quelques problèmes de performances sur les longues distances à Mont-Tremblant ainsi qu’à Montréal, les ajustements ont été apportés et nous sommes confiants en vue du Grand Prix de Trois-Rivières, qui arrive rapidement », soutient le pilote maskoutain.
Pour ce retour au volant d’une monoplace, Bertrand Godin s’est joint à l’équipe Britain West Motorsports, propriété de David Clubine. Leur alliance ne date pas d’hier puisque le pilote avait roulé à quelques occasions pour cette même équipe l’an dernier, notamment lors du Grand Prix du Canada et de Trois-Rivières. Il était d’ailleurs sorti victorieux en territoire mauricien.
« J’ai eu une belle opportunité l’année dernière lorsqu’un pilote s’est désisté à la dernière minute pour le Grand Prix du Canada, où j’ai fini en 4e place. Puis, j’ai remporté le Grand Prix de Trois-Rivières quelques semaines plus tard », se remémore-t-il.
À la suite des succès qu’il a connus lors de ses apparitions en 2018, Bertrand Godin était tenté par l’idée de courser une saison complète en 2019. « J’y réfléchissais durant l’hiver. Est-ce que j’étais trop âgé, à 51 ans, pour participer à une saison complète? Je me suis dit que je ne devais pas m’empêcher de vivre cette expérience. J’ai une mentalité d’un jeune de 15 ans et je suis en excellente forme physique », souligne le pilote d’expérience.
Avec les résultats qu’on lui connaît jusqu’ici, gageons qu’il ne regrette pas sa décision. Son ambition est d’ailleurs grande pour la suite de la saison, laquelle passera par le Grand Prix de Trois-Rivières au début août.
« Les ajustements nécessaires ont été apportés dernièrement sur la monoplace et nous sommes dorénavant parmi les plus rapides du circuit, affirme-t-il. Je fais totalement confiance au Groupe À l’infini ainsi qu’à l’écurie. Nous avons une bonne chimie et, le plus important, nous désirons nous amuser. »
Questionné quant à un possible retour derrière le volant d’une monoplace en 2020, Bertrand Godin ne ferme aucune porte. « C’est certain que j’aimerais encore compétitionner l’an prochain, mais cela dépend de plusieurs variables. Nous verrons en temps et lieu », conclut-il.
Alexandre Brouillard | Le Courrier