Le conseil d’administration a donné son autorisation au projet d’acquisition de matériel numérique qui lui a été proposé afin que le diffuseur maskoutain puisse développer ce concept dans les prochains mois.

« Le temps de recevoir l’équipement et que les employés suivent les formations, il y a un trois à six mois à prévoir » avant de diffuser les premiers spectacles virtuels, soutient le directeur général du Centre des arts, Jean-Sylvain Bourdelais.

Le concept proposera aux spectateurs de regarder dans le confort de leur foyer un spectacle qui est capté, en direct ou en différé, au Centre des arts Juliette-Lassonde.

Il s’agit d’un changement d’approche de la part du diffuseur maskoutain, qui affichait jusqu’ici des résistances face à cette façon de présenter des spectacles.

« Je faisais partie des militants qui résistaient [à cette tendance], avoue M. Bourdelais. Ça le dit, ce sont des arts vivants. Mais il n’y a rien que les fous qui ne changent pas d’idée! C’est devenu important d’offrir une alternative [au public et aux artistes]. »

D’autres projets

Quelques autres initiatives sont étudiées présentement pour permettre au public de renouer avec la culture.

« On n’écarte pas d’offrir certaines expériences ambulatoires dans la prochaine année », avance notamment Jean-Sylvain Bourdelais.

Le Centre des arts Juliette-Lassonde prévoit par ailleurs proposer une expérience de réalité virtuelle appelée Asteria en mars et en avril. Ce projet immersif mettra en vedette la pianiste Alexandra Stréliski, le rappeur FouKi, la chanteuse Dominique Fils-Aimé et les chanteurs Daniel Bélanger et Vincent Vallières. Ce projet sera offert aux écoles secondaires grâce à des ateliers en classe et devrait être mis à la disposition du grand public.