23 juin 2016 - 00:00
Sport-études golf
Bilan d’une première année à l’école Fadette
Par: Maxime Prévost Durand
Sur la photo, les trois golfeurs du programme sport-études, Gabriel Masse, Charles St-Germain et Nicolas Julien, en compagnie de l’entraîneur-cadre Luc Deschamps et de Bruno Chicoine, directeur du Club de golf de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, les trois golfeurs du programme sport-études, Gabriel Masse, Charles St-Germain et Nicolas Julien, en compagnie de l’entraîneur-cadre Luc Deschamps et de Bruno Chicoine, directeur du Club de golf de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, les trois golfeurs du programme sport-études, Gabriel Masse, Charles St-Germain et Nicolas Julien, en compagnie de l’entraîneur-cadre Luc Deschamps et de Bruno Chicoine, directeur du Club de golf de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, les trois golfeurs du programme sport-études, Gabriel Masse, Charles St-Germain et Nicolas Julien, en compagnie de l’entraîneur-cadre Luc Deschamps et de Bruno Chicoine, directeur du Club de golf de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Lancé rapidement l’an dernier, le programme sport-études de golf à l’école secondaire Fadette a connu des débuts modestes avec seulement trois élèves inscrits. Au terme d’une première année, le bilan se veut malgré tout plus que positif et dégage un bel optimisme pour un avenir prometteur.

Le programme s’est implanté en disposant d’installations de grande qualité tout au long de l’année scolaire, que ce soit au Club de golf de Saint-Hyacinthe où ils ont été « accueillis comme des rois » ou encore à l’école René-Saint-Pierre où un local a été aménagé spécialement pour leurs entraînements hivernaux. Le programme prévoit environ 12 h d’entraînement par semaine.

« Quand on est arrivé à l’école René-Saint-Pierre, on a pu nous installer comme on le voulait. On avait deux cages de frappe et un vert de pratique de 24 pieds par 16 pieds, a expliqué l’entraîneur-cadre, Luc Deschamps, lorsque rencontré par LE COURRIER. On a pu faire beaucoup de frappes en travaillant les amplitudes et la vitesse pour habituer les jeunes à faire de bons contacts. »

S’il y a eu peu d’inscriptions pour sa première année, c’est que l’implantation du programme à l’école Fadette n’a été officialisée qu’en juin 2015, un peu moins de trois mois avant la rentrée scolaire suivante. Même si tout a déboulé rapidement, M. Deschamps est d’avis qu’il s’agissait de la meilleure chose à faire. « Il fallait lancer le programme dès cette année. Si on ne l’avait pas fait, on aurait peut-être perdu ces jeunes-là », dit-il en pointant vers les trois jeunes golfeurs, Nicolas Julien, Gabriel Masse et Charles St-Germain.

Premières expériences en tournoi

Deux des trois élèves, Nicolas et Gabriel, n’avaient jamais participé à des compétitions avant de se joindre au programme sport-études, tandis que Charles est un habitué des circuits régionaux et même provinciaux.

« Ce que je trouve le fun, c’est qu’on a vu leurs pointages baisser durant la saison », lance l’entraîneur, encouragé par les progrès réalisés par ses nouveaux protégés.

Les trois jeunes ont participé à quatre tournois du circuit scolaire, deux à l’automne et deux au printemps, et ont lancé leur saison sur le circuit civil au cours des dernières semaines. « On fait un suivi durant l’été pour savoir où ils en sont rendus dans leur progression », affirme-t-il.

En expansion

Déjà cet automne, on prévoit presque doubler le nombre d’élèves inscrits dans le programme sport-études de golf. « Si tout va bien, on devrait avoir cinq ou six jeunes. Il y en a quatre sûrs et deux potentiels », a indiqué M. Deschamps.

Cette progression permettrait à l’école Fadette de se positionner là où elle le veut avec ce programme. « On aimerait avoir une structure avec huit ou neuf athlètes. Si on réussit à faire ça, on aura réussi notre pari », laisse-t-il tomber.

Le recrutement des élèves athlètes s’étend de la Rive-Sud jusqu’à Granby et Sorel. On souhaite aussi attirer des golfeurs de la région de Drummondville, mais il est présentement impossible de leur offrir le service de transport scolaire jusqu’à Saint-Hyacinthe.

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