24 janvier 2013 - 00:00
Une enseigne maskoutaine disparaît
Blier Sport jette l’éponge
Par: Jean-Luc Lorry
La boutique Blier Sport située dans la zone commerciale du boulevard Choquette vient de fermer ses portes.

La boutique Blier Sport située dans la zone commerciale du boulevard Choquette vient de fermer ses portes.

La boutique Blier Sport située dans la zone commerciale du boulevard Choquette vient de fermer ses portes.

La boutique Blier Sport située dans la zone commerciale du boulevard Choquette vient de fermer ses portes.

Blier Sport, une enseigne que plusieurs générations ont connue vient de disparaître du paysage commercial maskoutain.

De sérieuses difficultés financières ont contraint les propriétaires de cette boutique de sport de mettre la clé dans la porte début janvier.

« Un manque de liquidités a provoqué une baisse importante de l’inventaire, explique Louis Langevin de Langevin syndic de faillite. Une diminution significative des ventes a par la suite entraîné la fermeture du commerce. »Le bilan de l’entreprise présente un passif frôlant le million de dollars comparativement à des biens estimés à 65 000 $. Une soixantaine d’entreprises, principalement des fournisseurs d’équipements, réclament à titre de créancier non garanti un montant total de 537 000 $. La Banque Royale du Canada et la Banque de développement du Canada réclament comme créanciers garantis des montants respectifs de 260 000 $ et de 135 000 $.La première boutique Blier Sport est apparue dans les années 30 au sein du quartier La Providence. Au fil des années, ce commerce a déménagé sa surface de vente pour occuper des locaux sur la rue Bourdages, sur la rue des Cascades et finalement sur le boulevard Choquette.Le 1er janvier 2002, la boutique du centre-ville avait été la proie des flammes. L’actuel copropriétaire et responsable de Blier Sport, André Désy, avait lors de son acquisition en 2004, décidé de déménager le commerce hors du centre-ville.

Vive compétition

André Brochu, propriétaire de la boutique Broli La source du sport à Saint-Hyacinthe, constate que la compétition est de plus en plus féroce dans le secteur de la vente d’équipements sportifs.

« Depuis 2010, les boutiques de sport occupent une superficie de plus de 40 000 pieds carrés. Cela met de la pression sur tout le monde », indique M. Brochu.« Les besoins en articles de sport ont également diminué en raison de notre population vieillissante. La météo hivernale des dernières années n’a pas été favorable pour nous. La vente d’équipements de ski et de hockey représente notre plus important volume de vente annuel », ajoute celui qui dirige également les Galeries St-Hyacinthe.Le marché du sport se partage entre une dizaine de commerces à Saint-Hyacinthe.

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