17 mai 2018 - 00:00
Autre projet au 1600, rue des Cascades
Cette fois serait la bonne
Par: Benoit Lapierre
Le projet présenté au CCU ressemble beaucoup au précédent, celui de 2016. Le sixième étage serait constitué de trois logements aménagés au centre et entourés de terrasses.

Le projet présenté au CCU ressemble beaucoup au précédent, celui de 2016. Le sixième étage serait constitué de trois logements aménagés au centre et entourés de terrasses.

Le projet présenté au CCU ressemble beaucoup au précédent, celui de 2016. Le sixième étage serait constitué de trois logements aménagés au centre et entourés de terrasses.

Le projet présenté au CCU ressemble beaucoup au précédent, celui de 2016. Le sixième étage serait constitué de trois logements aménagés au centre et entourés de terrasses.

Utilisé comme stationnement public depuis la fin de 2016, le terrain vague du 1600, rue des Cascades, à l’angle de l’avenue Saint-Denis, pourrait finalement accueillir un projet immobilier important, 16 ans après la destruction de l’édifice Cusson dans l’incendie du 1er janvier 2002.


Suivant la recommandation du comité consultatif d’urbanisme (CCU), le conseil municipal a approuvé les grandes lignes du projet en question à sa séance du 16 avril, et un permis de construction serait sur le point d’être délivré aux promoteurs. Il s’agit du troisième projet soumis au CCU pour ce site depuis 2012.

« Il a été question du permis à la plénière de lundi. Cette fois-ci, il semble que ça aura lieu », a indiqué au COURRIER la conseillère du district Hertel-Notre-Dame et présidente du CCU, Nicole Dion Audette.

Elle a précisé que le projet examiné par le CCU ressemble beaucoup au précédent, celui que l’avant-dernier propriétaire du terrain, la firme TWO/6263, avait présenté à la Ville en 2015, puis dans une version modifiée en 2016. Utilisant la procédure de dérogation mineure aux règlements d’urbanisme, la Ville avait fait une exception en acceptant qu’un édifice possédant six étages et une hauteur de 19 m soit construit à cet endroit, alors que la hauteur maximale autorisée dans cette zone du centre-ville est de 15 m.

C’est donc un édifice en brique de six étages et à utilisation mixte (résidentielle etcommerciale) qui a été autorisé pour cet emplacement, le sixième étage correspondant à un ilôt central qui serait invisible de la rue. On retrouverait deux espaces commerciaux au rez-de-chaussée, et l’un d’eux pourrait bien être occupé par l’épicerie fine Les Passions de Manon, qui loge actuellement à deux pas du terrain vague, au 1660, rue des Cascades. La propriétaire du commerce, Manon Robert, a confirmé que des négociations avec les promoteurs du projet immobilier étaient en cours, par l’entremise du courtier immobilier au dossier. « Les discussions sont très avancées, mais il n’y a encore rien de signé », a-t-elle confié, ajoutant que la mise en chantier de l’édifice était pour elle une certitude.

De son côté, Mme Dion Audette a précisé qu’un stationnement souterrain allait occuper une partie du sous-sol. Comme dans le projet précédent, on devrait retrouver 35 logements aux étages, dont trois au milieu du 6e, entourés de terrasses.

Il est indiqué au rôle d’évaluation que le terrain appartient toujours à la firme Les Propriétés Cons 2, qui a une adresse à Montréal et qui est dirigée par Michael et Ronald Cons, de Hampstead, selon le Registraire des entreprises. Mme Dion-Audette a mentionné que les membres du CCU n’ont jamais rencontré les propriétaires dans ce dossier. La firme Les Propriétés Cons 2 ont fait l’acquisition du site d’une superficie de 935,5 m2 et évalué par la Ville à 224 500 $ en versant 800 000 $ à l’été 2017 à une compagnie à numéro représentée par un certain Antonio Merulla. Il avait lui-même acquis le terrain en septembre 2015 pour la somme de 400 000 $, puis en avait fait grimper le prix à 850 000 $ en décembre 2016 dans une « vente à lui-même » réalisée entre compagnies à numéro. Le lot appartenait auparavant à Arona Construction, de Saint-Léonard, qui l’avait acheté de Mauro Barone à l’automne 2011 au prix de 224 000 $. Arona Construction voulait y construire un édifice de quatre étages et avait procédé à une présentation d’un projet qui n’avait jamais été mis en chantier. 

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