31 mai 2012 - 00:00
Une Maskoutaine se distingue au gala national
Chapeau, Véronique!
Par: Le Courrier
Véronique Côté a remporté le prix de la Fédération des cégeps au gala national du concours « Chapeau, les filles! ».

Véronique Côté a remporté le prix de la Fédération des cégeps au gala national du concours « Chapeau, les filles! ».

Véronique Côté a remporté le prix de la Fédération des cégeps au gala national du concours « Chapeau, les filles! ».

Véronique Côté a remporté le prix de la Fédération des cégeps au gala national du concours « Chapeau, les filles! ».

La première fois que Véronique Côté a participé à une journée de stage auprès d'un groupe d'électriciens, elle s'est sentie toute petite face à une vraie « gang de gars ». Quelques années plus tard, elle vient de remporter le prix de la Fédération des cégeps et une bourse de 2 000 $ au gala national du concours « Chapeau, les filles! », qui récompense chaque année l'audace dont certaines jeunes femmes font preuve en choisissant d'exercer un métier traditionnellement masculin.

La Maskoutaine de 23 ans, termine sa première année d’un programme qui en compte trois en Technologie de l’électronique industrielle au Cégep de Sorel-Tracy.

Elle avait déjà participé une première fois au concours « Chapeau, les filles! » alors qu’elle était inscrite à un programme d’études professionnelles en électricité. « Mais cette année, je n’avais plus la même vision qu’à 17 ans. J’avais plus de choses à dire et j’étais plus inspirée par mes expériences dans le milieu », confie-t-elle d’emblée.Après ses études secondaires, Véronique avait d’abord tenté sa chance dans un programme en pâtisserie… qu’elle a quitté après six mois. « Quand on est plus jeune, ça peut être intimidant de se retrouver seulement avec des gars, même s’ils nous accueillent bien. Je me suis donc inscrite en pâtisserie. Mais après six mois, j’étais bien décidée à faire ma formation en électricité », raconte la jeune femme, heureuse d’avoir pris cette décision.« Mes craintes sont rapidement disparues. Je n’ai jamais vécu d’intimidation. Bien sûr, je ne suis pas aussi forte physiquement que les gars, mais j’ai compensé avec mes forces à moi : la motivation, l’énergie et l’ardeur que je mettais au travail. On m’a traitée d’égal à égal. » Véronique a oeuvré dans le milieu pendant un peu plus de deux ans avant de s’inscrire au programme technique qu’elle poursuit actuellement. « C’est un programme qui me permettra d’accéder à des postes de chargée de projet. Ce travail touche davantage la conception, l’analyse et le contrôle des procédés. C’est le meilleur des deux mondes, avec un côté très pratique, mais aussi un côté analytique pour se creuser la tête. C’est plus minutieux. C’est peut-être plus fille », lance-t-elle en riant. Pour Véronique, le milieu traditionnellement masculin ne s’est pas révélé être parsemé d’embuches tel qu’elle l’avait anticipé. Et c’est le message qu’elle souhaite lancer à toutes les jeunes femmes qui, comme elle, pourraient avoir des doutes. « Allez-y, foncez! On a notre place à condition de rester nous-mêmes et de miser sur nos forces. Il y a même moyen d’être très féminine dans un milieu de gars. Le truc, c’est de rester fidèle à qui l’on est vraiment. »

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