2 février 2017 - 00:00
Au Zaricot
Chocolat, avec ou sans modération
Par: Olivier Dénommée
Même si Chocolat a lancé deux albums en trois ans, Emmanuel Ethier se fait vague sur l’avenir du groupe. « Tant qu’on aura du plaisir, on va continuer », lance-t-il. Photo courtoisie

Même si Chocolat a lancé deux albums en trois ans, Emmanuel Ethier se fait vague sur l’avenir du groupe. « Tant qu’on aura du plaisir, on va continuer », lance-t-il. Photo courtoisie

Même si Chocolat a lancé deux albums en trois ans, Emmanuel Ethier se fait vague sur l’avenir du groupe. « Tant qu’on aura du plaisir, on va continuer », lance-t-il. Photo courtoisie

Même si Chocolat a lancé deux albums en trois ans, Emmanuel Ethier se fait vague sur l’avenir du groupe. « Tant qu’on aura du plaisir, on va continuer », lance-t-il. Photo courtoisie

Le groupe montréalais Chocolat s’est forgé une réputation au fil des ans pour son approche musicale particulière et ses sonorités souvent rétro. La présence du chanteur et guitariste Jimmy Hunt n’est sans doute pas complètement étrangère à la médiatisation du groupe qui a lancé en novembre son troisième album studio, Rencontrer Looloo. Le 4 février, Chocolat fera escale au Zaricot pour présenter son nouveau matériel.


Plutôt dans l’ombre, le guitariste Emmanuel Ethier est aussi le réalisateur de cet album aux tendances psychédéliques : son nom est d’ailleurs associé à plusieurs artistes québécois, dont Passwords, Cœur de pirate, Kandle, Peter Peter, Corridor, et le projet solo de Jimmy Hunt. « C’est un début d’année tranquille pour moi, je suis en train de mixer le prochain album de Corridor », explique-t-il sur un ton très zen. Il parle du travail de Rencontrer Looloo sur un ton similaire. « On ne s’attendait à rien avec cet album, et on n’avait aucune idée de comment le public pourrait réagir », faisant référence à un « humour particulier dans le groupe ». Il n’a pas précisé s’il parlait de chansons en particulier, mais certains titres laissent entendre une forme d’humour dérisoire dans un univers pour le moins éclaté.

Finalement, l’accueil est très positif, surtout du côté de la critique qui a encensé l’audace du quintette montréalais. C’est que Rencontrer Looloo a été enregistré de façon plus « classique » que Tss Tss, précédente offrande qui voulait un son garage où la voix se perdrait dans le mixage. 

« En spectacle, c’est plus un best of que l’on va jouer », précise Emmanuel Ethier au sujet de la performance prévue au Zaricot, ajoutant que moins de chansons de l’album Piano élégant (le premier opus de Chocolat) seraient au programme parce qu’elles sont moins compatibles avec les nouvelles compositions. Chocolat devrait offrir au moins une heure de matériel, en plus d’une première partie tenue par Il danse avec les genoux. Le spectacle du samedi 4 février débute à 21 h.

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